Brexit : les demandes de
Depuis que les Britanniques ont voté à 51,9 % pour une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, la France, Côte d’Azur en tête, est confrontée au boom des demandes de naturalisation
Friands du doux soleil d’hiver et de palais Belle Epoque, les Anglais fréquentent la Côte d’Azur depuis plusieurs siècles. Certains s’y sont établis pour toujours.
De peur que le Brexit ne contrarie leurs plans ou ne leur rende la vie moins douce, les Britanniques azuréens jouent la sécurité. En préfecture des Alpes-Maritimes, les demandes de naturalisation française affluent depuis le 23 juin 2016, date du « oui » à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Elections aujourd’hui
Au 30 novembre, 92 ressortissants britanniques ont acquis la nationalité française dans les Alpes-Maritimes depuis le début de l’année. Ils étaient 50 en 2018 et 38 en 2017.
En 2018, les Britanniques représentaient 3,7 % des étrangers naturalisés français dans le département. Taux qui devrait doubler en 2019. Un phénomène qui pourrait s’accroître au vu des résultats des élections de ce soir. Les citoyens britanniques sont, de nouveau, appelés aux urnes, à l’occasion des élections législatives anticipées.
Des élections qui s’apparentent à un second référendum. Car si les conservateurs l’emportent, leur leader, le premier ministre europhobe Boris Johnson, pourra faire passer au Parlement l’accord de divorce qu’il a négocié avec Bruxelles et mettre en oeuvre le Brexit à la date prévue du 31 janvier. Londres aura néanmoins jusqu’au 31 décembre 2020 pour négocier sa future relation avec l’Union européenne.