À Roquebrune, deux candidats « sans étiquette » face à un maire historique
Élu depuis 1995 à Roquebrune-Cap-Martin, Patrick Cesari (LR) fait figure de maire bien ancré. Candidat à sa succession pour un 5e mandat, il n’a jusqu’alors jamais vraiment eu à douter, malgré une opposition sérieuse en conseil municipal. Celle de Marie-Christine Franc de Ferrière, son opposante historique depuis douze ans, qui a déclaré sa candidature à l’automne dernier, et est la chef de file d’une liste sans étiquette « Cap Roquebruna ». Son cheval de bataille : la « mauvaise gestion de certains projets municipaux », (piscine municipale, prix de l’eau, Vista Palace…). Expert-comptable et commissaire aux comptes, l’élue est intraitable sur les chiffres et attaque régulièrement le maire sur les finances de la ville. Il y a d’ailleurs un combat qu’elle souhaite mener jusqu’au bout : celui du prix de l’eau.
Face à ces deux adversaires historiques, il y a un jeune prétendant au fauteuil de maire : Anthony Malvault. Âgé de 30 ans, le Roquebrunois
se présente pour la première fois aux élections municipales à Roquebrune, après une première candidature aux élections législatives de 2017 dans la 4e circonscription. Avec sa liste de rassemblement sans étiquette baptisée « Agir pour RoquebruneCap-Martin », le candidat souhaite redonner la parole aux habitants. « Je n’ai jamais été encarté, ni syndicalisé et je n’ai pas une famille issue de la politique. Je fais partie de la société civile et mon objectif, c’est de parler à tous les Roquebrunois. »