La méningite tue un élève de e du lycée des Palmiers
Nice Un adolescent de 15 ans a été emporté la semaine dernière par un méningocoque. L’Agence régionale de santé a mis en place un protocole pour limiter les risques de contagion
Depuis une semaine, la classe de 3e prépa professionnelle du lycée Les Palmiers est en deuil. L’un de ses élèves a été emporté dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 janvier par une méningite bactériologique foudroyante, après avoir été hospitalisé à Nice. « On l’a su vendredi , se désolait hier l’un des professeurs du 15, avenue Banco. Le gamin était en bonne santé lundi et mardi. Ça a été soudain et très dur pour les gamins de sa classe. Ils pleuraient. Ils avaient peur aussi parce que des élèves ont dû aller à l’hôpital pour recevoir un traitement et un autre est allé à l’hôpital vendredi pour les mêmes symptômes. »
Pas d’autres cas
Selon l’Agence régionale de la santé, aucun autre cas de méningite n’a été signalé après celui de l’adolescent de 15 ans. Le Dr Samer Aboukais, médecin de l’ARS délégué à la veille et la sécurité sanitaire, a apporté des précisions, hier, par téléphone : « Nous avons mis en place le protocole samedi après avoir reçu le signalement. Nous avons cherché les contacts à risque, c’est-à-dire les personnes qui ont eu un contact prolongé et rapproché, à moins d’un mètre et plus d’une heure d’affilée dans les dix jours qui ont précédé l’apparition de l’infection invasive à méningocoque. Il s’agit du personnel hospitalier, de la famille, de ses six amis et voisins de classe. Ils ont reçu de la rifampicine, un antibiotique préventif à prendre par voie orale pendant deux jours en plus d’une vaccination prophylactique pour les proches. »
Contactée par téléphone, la proviseure des Palmiers n’a pas souhaité réagir. Mais l’académie de Nice a pris la parole sobrement. « C’est un drame pour la famille que nous accompagnerons au mieux. » Et discrètement. Pour respecter le deuil des parents et le repos de leur enfant.