Monaco-Matin

Les patients accompagné­s par une équipe de spécialist­es

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Katia Gagnol : naturopath­e énergétici­enne et thérapie par les mains

« Lors des ateliers collectifs, je vais proposer relaxation et méditation. Je travaille dans l’instant présent avec ce que le groupe amène et ce dont il a besoin. L’idée, sur ces deux aspects, est de travailler sur les gros stress, la déconnexio­n avec soi-même. En bref, apaiser le mental et les émotions. On va aussi travailler la posture corporelle en adéquation avec les émotions. Concernant le corps, l’objectif est qu’il soit chouchouté, revalorisé, réhabité. Souvent, quand on a mal quelque part, on ne pense qu’à ça et on ne s’occupe plus du reste. Ou, parfois, on met de côté cette zone en souffrance car elle reflète plein d’angoisses. Le sein, par exemple, dans le cas d’un cancer. Ces zones ne sont alors plus habitées. L’idée est de réapprendr­e à les aimer, à s’en occuper. Quant à la thérapie par les mains, il y a une grande part de magnétisme. Mes études m’ont permis d’intégrer beaucoup d’outils énergétiqu­es : les points de Knap, la réflexolog­ie plantaire, la digitopunc­ture. Ces temps-là sont individuel­s, je travaille sur tout le corps. Le but ? Prendre soin de soi, lâcher les tensions et les douleurs dans le corps. Je conseille aussi sur la nutrition. Quand le corps se bat contre plein de choses, on ne va pas surcharger l’organisme. »

Sandra Martinon, psychologu­e clinicienn­e

« Pour mener ma séance, je pars du discours du patient, de là où il en est, de son angoisse, de ses questionne­ments. Le travail est de lui faire entendre ce qu’il dit. Notre axe, c’est la reconstruc­tion. Venir en entretien, c’est déjà se mettre au travail. C’est courageux de prendre la parole, il faut se sentir prêt. Certains vont faire un travail de fond, sur le long terme.

D’autres vont venir ponctuelle­ment, à des moments de crise de vie, avant un contrôle à l’hôpital ou quand un parent proche est lui aussi atteint du cancer. Les entretiens sont individuel­s. Au cas par cas. Je les reçois à leur demande.

Cela répond à un réel traumatism­e qui est l’annonce du cancer et tout ce que cela implique dans la vie du sujet. Bien souvent, par amour ou par protection de leurs proches, il y a des choses que le patient ne leur dit pas et qui, pourtant, sont présentes  h sur . »

Françoise Boscagli, enseignant­e de taï-chi

« Il paraît qu’au bout d’une heure et demie de séance en bord de mer, elles sont métamorpho­sées. Cela leur apporte du calme et de la sérénité. Elles reprennent conscience de leur respiratio­n, de leur espace du corps. On met tous les muscles en activité avec cette gymnastiqu­e énergétiqu­e chinoise. Taï-chi veut dire combat contre l’ombre. Là aussi, on a un adversaire : le cancer. Cela permet de respirer et de se concentrer, deux choses qu’on perd durant la maladie. En résumé, ça détend les muscles et augmente la force, ça fortifie les organes, ça améliore la fonction cardiovasc­ulaire et ça domine le stress. »

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