La cour d’appel de Paris rejette à nouveau la demande de mise en liberté de Balkany
La cour d’appel de Paris a à nouveau rejeté, hier, une demande de mise en liberté du maire de Levallois-Perret Patrick Balkany, ans, une semaine avant l’ouverture de son procès en appel pour blanchiment aggravé. La cour a également rejeté une demande d’abaissement de la caution de euros imposée à l’élu – actuellement incarcéré à la prison parisienne de la Santé – dans le cadre du contrôle judiciaire accordé après sa condamnation pour fraude fiscale.
Estimant que persistait un « risque de fuite » et relevant que le prévenu avait lui-même reconnu avoir dissimulé des avoirs considérables à l’étranger, la cour a estimé que le maintien en détention de l’élu était « l’unique moyen pour maintenir Patrick Balkany à la disposition de la justice ».
L’avocat du maire a aussitôt fait part de son incompréhension face à cette décision, se disant « très inquiet » pour son client, de retour à la prison de la Santé après une nouvelle intervention à l’hôpital la semaine dernière. Son épouse, Isabelle Balkany, maire par intérim de Levallois, a aussitôt dénoncé cette décision. « Je suis à la fois désespérée et folle de rage », a-t-elle déclaré au micro de BFMTV. « La justice, je l’accuse de vouloir tuer mon époux », a-t-elle asséné. Me Romain Dieudonné a rappelé que son client avait « perdu kg en mois » et indiqué ne pas savoir «àcestade» si Patrick Balkany serait en état d’assister à son procès en appel à partir de lundi prochain.