La révolution digitale
Au coeur même des métiers de l’immobilier, les façons de vendre un bien et de toucher de nouveaux acquéreurs commencent à changer
Le digital est aujourd’hui présent dans tous les secteurs du quotidien et l’immobilier n’est pas épargné. Les professionnels doivent ainsi s’adapter aux nouvelles façons de faire pour contenter leurs clients. Un Français sur trois pense même qu’une transaction immobilière peut désormais se passer uniquement en ligne et sans intervention humaine, selon Opinion Way. La vente d’un bien finalisée via une transaction digitale sécurisée de type blockchain a d’ailleurs eu lieu pour la première fois au monde en mars dernier en Suisse.
Sites et appli
Les temps changent donc et les générations d’acquéreurs également. Ainsi, 65 % des Français considèrent que les agences immobilières devraient davantage recourir aux outils digitaux. Car si près de 90 % des professionnels de l’immobilier utilisent un site web pour présenter leurs biens, ce n’est pas suffisant. Le site doit être le plus adapté à la technologie du « responsive », avec un design ergonomique, puisque 70 % de la population française accède à Internet via un smartphone (Google/TNS Baromètre Consommateur). Sans compter les sites vitrines. « Nos annonces sont présentes sur 130 sites passerelles, explique Samuel Benzazon, P.-D.G. de leprince® Immobilier à Nice. Cela implique une veille constante. » Des agences proposent également une application mobile avec plusieurs fonctionnalités de recherche de biens et de géolocalisation.
Réseaux sociaux
Et les réseaux sociaux ne doivent pas être négligés, considérant que 31 % des internautes sont abonnés à des comptes d’agences immobilières (CCM Benchmark). « Les réseaux sociaux sont devenus un réel média, confirme l’expert. Non seulement, ils touchent toutes les tranches d’âge mais ils permettent une audience inatteignable de façon classique. Un post sur un bien est vu 3 000 fois en moins de 72 heures ! C’est une plateforme incontournable. Aujourd’hui, on réalise des ventes sur Facebook. »
Ne pas prendre ce virage est une vraie erreur stratégique.