Brèves de prétoire
Il roule en sens interdit sur la route de la Piscine
Le juillet , vers h, les policiers du PC routier remarquent sur leurs écrans de contrôle une Mercedes qui roule en sens interdit sur la route de la Piscine. Une patrouille alertée interpelle le conducteur. Ce gérant de société de ans, résidant à Cagnes-sur-Mer, présente une alcoolémie de , mg/l. Placé en garde à vue à la Sûreté Publique, il avoue avoir bu du rosé et plusieurs verres de Jet dans trois établissements. Il avait pris la voie en sens interdit pour parvenir plus rapidement sur un emplacement de stationnement. Le ministère public a réclamé une peine d’amende de € et une contravention à € pour la circulation en sens interdit. Le tribunal a suivi les réquisitions pour la conduite en état d’ivresse et abaissera la contravention à €.
€ d’amende pour deux chèques sans provision
Un ressortissant tunisien, domicilié à Beausoleil avait entrepris, les juillet et octobre , de faire des achats d’articles sportifs dans les boutiques Ekinsport (Fontvieille) et Nike TAR.CA (Monte-Carlo). Les deux acquisitions, d’un montant respectif de € et €, étaient réglées avec des chèques en bois. Les deux enseignes ont déposé plainte mais aucun des représentants était présent à l’audience. Comme le prévenu également absent à la barre. La représentante du parquet a demandé une amende ferme de €. Le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public. Détention fractionnée pour conduite hasardeuse
De retour d’un concert de rock, le septembre dernier, un comptable de Monaco est remarqué par les policiers à l’entrée de la Principauté. Il a une conduite hasardeuse. Contrôlé au niveau du Jardin Exotique après avoir roulé sur la tortueuse Moyenne-Corniche, il présente une alcoolémie de , mg/l. Il avait bu cinq chopes de bière forte et il était dans l’impossibilité de communiquer avec les services de police. Déjà condamné pour des mêmes faits à Nice, puis récemment en Italie, le ministère public a réclamé une peine d’emprisonnement fractionné pendant deux mois. Le tribunal a confirmé la détention à la maison d’arrêt tous les week-ends sur un seul mois. Embauchées sans autorisation : la SARL relaxée Le octobre , un salon de coiffure de l’avenue Saint-Michel est contrôlé par les inspecteurs du travail. Deux personnes, une hôtesse d’accueil et une esthéticienne sont dépourvues d’un permis délivré par la direction de la Maind’oeuvre. Ce n’est pas cohérent pour le ministère public. C’est du travail dissimulé. La justice doit sanctionner les patrons avec une amende assortie du sursis à hauteur de €.
Pour Me Thomas Brezzo, les démarches d’inscription avaient bien été effectuées pour une employée.
Quant à l’autre personne, elle venait d’un autre salon et possédait déjà un permis de travail. Le tribunal a prononcé la relaxe de la société représentée par les deux gérantes.