Parents à la découverte de la cuisine centrale
Parents d’élèves et élus se sont retrouvés, samedi matin au 700 avenue de Saint-Roman, pour découvrir l’envers du décor d’un lieu méconnu du grand public : la cuisine centrale de Menton. Là où sont mitonnés chaque jour quelque 1 500 repas pour les scolaires mentonnais. Organisée par la société de restauration Sodexo et le service des affaires scolaires de la Ville, cette journée portes ouvertes avait pour vocation de présenter aux familles le fonctionnement de la structure, sa mise en pratique du cahier des charges imposé par la municipalité, sans oublier la visite des locaux installés dans la zone industrielle du Careï, non loin de la caserne des pompiers. Accueillant les familles autour d’un café, Sylviane Royeau, adjointe aux Affaires scolaires, et Estelle Lavagna, la responsable du site n’ont pas manqué de répondre à leurs nombreuses questions et préoccupations.
Visite guidée
« J’ai vu comment cela se passait » souligne un parent d’élève délégué, satisfait par la qualité de la prise en charge des enfants par le personnel durant la pause méridienne. Tout a été passé en revue au cours d’un échange convivial : la confection des menus, celle du repas à quatre composantes ou végétarien, l’organisation durant les grèves (lire par ailleurs), la loi « Egalim »* tout comme le principe de la liaison froide, la notion de délégation de service public, les différents contrôles, sans oublier les enquêtes qualité... Autant de sujets abordés de manière à rassurer les familles, avant la visite guidée des lieux.
Et c’est sur les pas d’Estelle Lavagna, diététicienne/nutritionniste, qui a pris, cette année, la succession de Stéphane Vives, que les visiteurs sont allés à la découverte de cet office, qui prépare pas moins de 460 000 repas par an.
Au terme de cette immersion dans le monde de la restauration collective, une réalité a fait l’unanimité : le temps de restauration scolaire est un temps éducatif, où le bien-être et l’intérêt des enfants, mais aussi l’apprentissage sont primordiaux.
*La loi Egalim (ou loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous) oblige les cantines scolaires à introduire 20 % de produits bio et un repas végétarien par semaine.