Encore du boulot
Malgré un bilan comptable positif et une place de leader du Tournoi des six nations, le XV de France boucle ses deux premiers matches face à l’Angleterre (24-17) et à l’Italie (35-22) avec autant de questions que de certitudes.
Ibanez : « Marge de progression »
« Si on regarde froidement la situation, c’est un très bon début de Tournoi. Deux matches, deux victoires, neuf points et une première place provisoire. Tout ça doit donner confiance, tout en ayant conscience de la marge de progression, avant de se rendre au pays de Galles » ,a synthétisé le manager général Raphaël Ibanez.
Des leaders
Les Bleus se cherchaient des leaders. Ils en ont trouvé : outre le capitaine
Charles Ollivon, qui a enfilé le costume sans sourciller, le demi de mêlée Antoine Dupont et le troisième ligne Grégory Alldritt ressortent du lot. Sans oublier Gaël Fickou, le leader des lignes arrières.
Courant alternatif
Du bon et du moins bon. Face à l’Italie, comme contre l’Angleterre, les Bleus ont rendu une copie mi-figue, mi-raisin. D’abord impressionnants avant de lever de pied. Devant les vice-champions du monde, le XV de France s’en est sorti grâce à une défense héroïque après avoir mené 17-0 à la pause. Contre les Azzurri (23-10 à la mitemps), ils ont affiché moins de férocité et ont fini par encaisser trois essais.
« On est joueurs mais il faut réussir à être constants pendant 80 minutes », a admis l’ouvreur Matthieu Jalibert.
*Conquête
En difficulté lors de la 1re journée, la touche et la mêlée restent en chantier après le match de dimanche. Fabien Galthié l’avait pourtant promis : « Nous voulons une conquête forte ». Face à des Italiens joueurs, la touche a flanché, avec notamment trois ballons perdus consécutivement, transformant autant de munitions en occasions italiennes. Et si la mêlée a été moins chancelante que contre l’Angleterre, elle n’a pas vraiment rassuré. Pire, en défense, le XV de France a raté 27 plaquages contre l’Italie, presque deux fois plus que contre l’Angleterre (14).