A la relance, encore !
Contrarié par la défaite contre Nîmes, le Gym ne peut pas se rater à Toulouse, déjà largué
Ils ont beau prétendre qu’il s’agit d’un match comme un autre, ce n’est pas tout à fait vrai, voire pas du tout. Perdre à Toulouse, qui ne sait plus comment gagner une rencontre de Ligue 1 depuis le mois d’octobre et présente un bilan effrayant depuis (13 défaites, 1 nul), ferait très mauvais genre pour les Aiglons, qui ont vu s’envoler une bonne partie de leur crédit après la bouillie servie contre Nîmes. « Ce serait trop facile de parler de fatigue pour expliquer cette défaite, a lâché Patrick Vieira. On a été punis face à une équipe qui en voulait plus. »
Ounas à la rescousse
Avant ce couac retentissant, le Gym restait sur sept matchs de suite sans défaite, des prestations beaucoup plus abouties, au cours desquelles plusieurs garçons ont émergé, à commencer par Alexis Claude-Maurice qui a marqué son premier but pour rien contre Nîmes, mais son premier but quand même. On lui a trop répété qu’il ne l’avait pas encore fait sous le maillot niçois pour banaliser l’événement et ne pas penser qu’il est beaucoup plus léger depuis. Hicham Boudaoui, lui, a gâché tout ce qu’il avait parfaitement réalisé ces derniers temps avec ce craquage contre Nîmes, qui va le tenir à l’écart des terrains lors des trois prochaines journées (Toulouse, Brest et Bordeaux). Le milieu algérien a conquis Patrick Vieira qui ne pouvait plus s’en passer sur le côté droit, compte tenu de sa faculté à répéter les efforts, dans un sens comme dans l’autre. De retour de suspension, Adam Ounas a prouvé, en Coupe contre Lyon, qu’il était encore capable de changer le cours d’un match sur un contrôle et une frappe. « Il se sent très bien. Sa suspension nous a permis de faire du travail physique et athlétique. Il débutera le match à Toulouse » , a annoncé Vieira, qui devra composer sa défense sans Dante, ce qui n’est jamais une bonne nouvelle. Cela va offrir l’opportunité à Malang Sarr de rejouer à son poste de prédilection.
À Toulouse, cette semaine, on a juré que le maintien était encore possible. La défaite encourageante à Marseille, notion absurde mais très en vogue, a redonné du baume au coeur à Denis
Zanko, qui peut enfin compter sur Max-Alain Gradel, un joueur qui a souvent fait des misères à l’OGC Nice. «Iln’y aurait rien de pire que de penser que leur situation actuelle rende ce match facile », a prévenu Vieira, qui connaît trop bien ses joueurs et leur propension à aborder ces rencontres avec une légèreté confondante.
Avant un mois de mars périlleux (Bordeaux, Monaco, le samedi 7 à 20h, Paris, le dimanche 21 à 21h, et Montpellier),
le Gym peut encore se remettre à flot et espérer autre chose qu’une fin de saison traversée dans l’indifférence générale.