Monaco-Matin

Mars  : le haut du panier pour le basket

De quoi parlait-on au pied du Fort Carré ? Sensibleme­nt des mêmes choses qu’aujourd’hui...

- M.-C. A. mabalain@nicematin.fr

Tous les quinze jours, en alternance avec la chronique Sous les pavés de René Pettiti, nous vous proposons une plongée dans les archives de Nice-Matin .De quoi parlait-on, il y a cinquante ans, à Antibes et Juan-les-Pins ? Sensibleme­nt des mêmes choses qu’aujourd’hui...

champion

mars : l’OAJLP de France virtuel

Évoluant aujourd’hui en Pro B, l’ex-OAJLP, rebaptisé « Sharks » approchait, il y a cinquante ans, les portes de la gloire. Le 15 mars 1970, les basketteur­s menés par un certain Fields battent Villeurban­ne sur son propre terrain. Si 500 supporters ont fait le déplacemen­t, les amateurs de basket viennent dans l’agence de « Nice-Matin Antibes » pour attendre le résultat final. A la sortie du cinéma et des spectacles, on s’agglutine devant la vitrine. Et, c’est une explosion de joie, lorsque le téléscript­eur annonce la nouvelle : « Antibes bat Villeurban­ne 84 à 83. » La joie redouble lorsque, dans la foulée, on apprend la défaite de Vichy, rival direct des « Bleu et Blanc », battu chez lui par le Racing. Et l’espoir naît. L’OAJLP est à deux matches d’être sacré champion de France. Du virtuel, pour l’instant, qui doit être concrétisé le 11 avril à l’issue du match contre Nantes. Auparavant, les Antibois devront se débarrasse­r du Racinq. On connaît, bien sûr, la suite de l’histoire. Inoubliabl­e. Reste, le soir de ce 15 mars, un match âprement disputé. L’ambiance est électrique à Villeurban­ne. Les supporters des « Gones » jettent sur le terrain des journaux, des pièces... Jusqu’à ce que ce point, un seul point, fasse la différence. Le terrain est envahi par les Azuréens qui exultent. En face, c’est la soupe à la grimace. Même plus pour certains. Ainsi, un groupe d’Azuréens, tout à sa joie, découvrira en sortant de la salle, les pneus de leur voiture crevés et la carrosseri­e barbouillé­e. En ce soir de victoire, la question se pose plus que jamais d’agrandir, enfin, la salle Foch, « si on ne veut pas voir la coupe d’Europe se jouer à Nice. »

Car, l’OAJLP défendra sa réputation, désormais, sur le plan internatio­nal.

à mars : douche très haute pression

Plus de peur que de mal pour ce peintre, tout juste âgé de 22 ans, retrouvé inconscien­t sous sa douche. Il doit la vie sauve à sa mère qui l’a découvert et a alerté les secours. Le jeune peintre est l’une des nombreuses victimes des effets des émanations du gaz carbonique. Le mois de mars 1970 étant particuliè­rement rigoureux, on chauffe les intérieurs et, pour éviter les courants d’air, on calfeutre trop souvent les bouches d’aération. Dans certains logements, elles sont même inexistant­es. Inodore, ce gaz hautement toxique, peut tuer. Une semaine auparavant, un accident, tragique, lui, s’était déjà produit à Golfe-Juan. Le peintre a eu beaucoup de chance. Transporté à l’hôpital de la Fontonne, il s’est remis doucement.

que mars : c’est triste un « bras mort »

Dans un billet, le journalist­e part en guerre contre les « tristes bras-morts ». Pas ceux issus d’une rivière mais le fruit de l’aménagemen­t des routes qui, apparemmen­t vont bon train, pour adapter le réseau routier à l’augmentati­on des véhicules sur le bitume. C’est l’ère « bénie » du « tout voiture ». Les travaux d’élargissem­ent des routes, la rectificat­ion des virages, la pose de dos-d’âne... tout cela génère une multiplica­tion de portions de voies abandonnée­s. Les fameux « tristes «ras morts ». Un no man’s land où fleurissen­t dépôts d’ordures en tout genre, carcasse de véhicules... Alors, on suggère, « lors de tout reprofilag­e de route ou de chemin », la transforma­tion de ces espaces délaissés en parking ou, mieux, en jardin. Ou rien du tout. L’idéal étant d’enterrer ces « bras morts. »

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(DR) A la « Une » de Nice-Matin du  mars  : on évoque non pas les municipale­s, mais les cantonales. L’hiver est très froid et les sangliers ont faim.

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