Monaco-Matin

Langasque : « J’ai taillé les oliviers »

- FAB.P.

Romain Langasque, golfeur pro,  ans, originaire de Cabris : « Honnêtemen­t, cette semaine s’est plutôt bien passée. J’ai bien choisi mon endroit de confinemen­t : chez mon père, au Tignet. Il a un grand jardin, c’était le mieux pour moi. Il y a une salle de sport et beaucoup d’espace pour s’entretenir un peu. Je ne suis vraiment pas à plaindre. J’ai un ami, Mahatua (Bernière), qui m’a rejoint avant le confinemen­t. Ça permet de ne pas être seul et de s’amuser ensemble. Le matin, je fais du sport et ensuite... et bien je passe le temps (rires). Je vais courir un peu le soir autour de chez moi. On joue au pingpong, on fait les cons aussi en faisant des Trickshots comme sur les vidéos d’Arnaud Sérié que je ne connaissai­s pas (lire ci-dessus). C’est vraiment cool ce qu’il fait, il donne une bonne image de notre sport. Jusqu’ici, j’ai beaucoup été pris par la taille des oliviers. Je faisais déjà ça petit avec mon grand-père et mon père. Là, ça commence à prendre forme. On a une vingtaine d’oliviers dans la propriété. Après, en dernier recours, il y a la PlayStatio­n (Fifa, Gran Turismo et Rory Mcilroy pga tour). Mais vraiment en dernier recours car je préfère être à l’extérieur. A vrai dire quand j’y pense, sauf quand j’étais malade, je n’ai jamais passé une journée entière à l’intérieur. Je redoute un peu ce moment quand il pleuvra par exemple. Je n’aime pas rester devant la télé. Mon père regarde la série Viking, j’ai un peu accroché, c’est sympa. Après, concernant le golf, on essaye un peu de taper des coups dans le jardin. Je pense que je ne suis jamais resté plus de  semaines sans toucher un club. On a mis un grand filet pour que je puisse taper sans perdre la balle. On avait aussi un vrai drapeau dans le garage donc on a décidé de le planter dans le jardin. Ça nous donne un petit coup de  m à taper. Mais c’est de l’occupation plus que de l’entraîneme­nt. Ce n’est pas encore très important. On n‘a pas de tournoi avant le mois de juin, au mieux. Donc ce n’est pas comme si, dès le confinemen­t levé, on doit partir jouer en tournoi le week-end qui suit. Le problème, c’est qu’on ne sait pas combien de temps cela va durer. Là ça ne fait qu’une semaine, mais si ça doit durer  mois, voire , ce sera une autre histoire. »

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