Volley : Alain Griguer répond aux attaques
Président de la Ligue nationale de volley (LNV),
Alain Griguer a été fortement chahuté ces derniers jours. Les présidents de Tours et
Chaumont (Ligue A) ont dégoupillé quand le comité directeur de la LNV ne s’est pas prononcé en faveur d’une saison blanche, sans titre de champion mais avec une descente et une montée. L’idée d’une année blanche était soutenue par clubs de Ligue A masculine (sur ). Celle d’une montée et d’une descente par . Seul le Nice VB, présidé par Alain Griguer et dont la relégation en fin de saison était déjà actée sportivement, s’était abstenu. Des clubs de Ligue A féminine et de Ligue B s’étaient également exprimés en faveur de ces mesures. Dans cette situation, Bruno Soirfeck a demandé la tête d’Alain Griguer sur Facebook : « Démissionne, pars, rends service au volley professionnel ! », a posté le patron du club chaumontais, alors que les prochaines élections pour la présidence de la Ligue sont attendues en octobre ou novembre. Alain Griguer répond aujourd’hui aux attaques : « C’est toujours le même qui joue l’agitateur (Soirfeck, ndlr). C’est un réglement de compte personnel. Des présidents veulent ma tête mais ça ne m’atteint pas. Alain Griguer n’est pas un dictateur, je n’ai pas pris cette décision seul. Nous étions membres du bureau directeur de la Ligue lors de notre dernière réunion. Il y avait peu d’absents. ont voté pour maintenir la suspension dont des représentants de joueurs et d’entraîneurs, neuf étaient pour l’arrêt total et un s’est abstenu. Il n’y a pas d’urgence. Il faut bien prendre en compte tous les tenants et les aboutissants. Nos choix peuvent avoir une grave incidence économique si on décide d’arrêter les championnats. Si on dit stop, des partenaires pourraient très bien dire qu’ils ne paient plus. Et puis nous avons encore trois clubs engagés au niveau européen. Si on doit les déclarer forfait, qui va payer ? Des présidents m’ont dit : ‘‘On vote l’arrêt des championnats par solidarité mais on n’est plus tout à fait convaincus.’’ »