La solidarité à l’oeuvre #Coronavirus
Rester bras ballants en attendant que cette crise sanitaire sans précédent passe ? Ce n’est pas dans l’ADN des entrepreneurs se battent pour sauver leur affaire et celle des autres
Impactés, stressés, inquiets. Oui, bien évidemment. Mais aussi solidaires, combatifs et désireux d’aider leurs prochains comme le montrent ces initiatives déjà mises en place dans la région. Startuppers, étudiants, grands groupes... proposent leur expertise et savoir-faire pour lutter contre le coronavirus. Parce qu’ils le peuvent. Parce qu’ils se le doivent.
Au fil des jours, de plus en plus de solutions verront le jour. Nous nous en ferons le relais dans ces pages pour montrer que l’entraide n’est pas un vain mot et qu’en ces temps de pandémie, elle fait du bien à voir et à expérimenter. Continuer à se battre pour soi, ses proches, son entreprise. Serrer les dents en attendant le retour de jours meilleurs pour se reconstruire. Qui se fera avec l’aide de tous et tous ensemble. KARINE WENGER
Le Club des 100 est certainement l’un des premiers à avoir réagi. Face à cette crise sanitaire sans précédent et à son impact massif sur la vie quotidienne, l’économie, l’éducation et la santé, ce collectif d’entrepreneurs qui a vu le jour en février a lancé avant même l’annonce de confinement une plateforme collaborative pour recenser l’ensemble des informations utiles.
À l’initiative du projet et porte-parole du collectif, Sophie Gironi, une « routarde du web spécialiste en stratégie digitale » comme elle se définit elle-même. Dans un contexte d’« infobésité » où tout tourne autour du coronavirus, « Notre objectif avec notre site est de répondre tout de suite aux besoins de gens en leur fournissant l’information utile, factuelle et directe. »
Collaboratif, sans bla-bla
Ils veulent savoir comment déclarer des salariés en chômage partiel ou technique ? Où se procurer des livres scolaires pour leurs enfants ? Gérer les problèmes de trésorerie et de remboursement de crédit ? Les animaux transmettent-ils le coronavirus ? Pas de bla-bla, « On leur donne le lien vers le formulaire adéquat, les outils, ressources ou informations officielles. On essaie de s’approcher le plus près possible de la source. À l’origine, le site visait à échanger des bonnes pratiques entre entrepreneurs où nos membres postaient des sujets sur lesquels ils sont experts », reprend Sophie Gironi. Un peu à l’image de Valérie Ammirati, l’une des 100 qui, parmi ses multiples casquettes de chef d’entreprise, présidente du réseau Initiative Nice Côte d’Azur est aussi expert-comptable qui fait profiter la communauté de ses judicieux conseils.
Et horizontal
Avec la pandémie, le Club des 100 s’est vite élargi et est devenu un site collaboratif et horizontal « parce que les entrepreneurs sont aussi des parents, les enfants de personnes âgées qui échangent sur des sujets qui ne sont pas que relatifs aux problématiques d’entrepreneuriat. Nous traitons tous les sujets du moment qu’ils vont être utiles à quelqu’un : santé, actions solidaires, éducation, enfants, travail, vie quotidienne…», résume sa porteparole qui poursuit par ailleurs son activité professionnelle
comme tous les autres membres du club.
Difficile de tout savoir mais « pour répondre aux questions posées sur le site, on fait soit appel aux professionnels et experts que l’on connaît soit on fouine sur Internet. Je vérifie l’info, mentionne la source et on laisse leur libre arbitre aux gens car il s’agit de l’info à l’instant T mais cela peut changer très vite selon l’évolution de l’épidémie. » Difficile aussi de poursuivre l’alimentation et la mise à jour du site.
Et Sophie Gironi de lancer un appel aux contributions qui peuvent se faire directement via le formulaire de contact sur le site : http://covid19.leclubdes100.fr
À bon volontaire, salut !
« Fournir de l’information utile, factuelle et directe »