Monaco-Matin

Elèves ingénieurs varois à l’étranger : au cas par cas

- C.G.

Pour des élèves ingénieurs, faire un semestre à l’étranger ou un stage à l’internatio­nal fait souvent partie intégrante du cursus. Ainsi, l’Isen, école d’ingénieurs située à Toulon, comptait près de 80 étudiants expatriés au déclenchem­ent de la crise sanitaire. « On échange beaucoup avec eux pour avoir de leurs nouvelles, mais on n’a pas donné d’ordre massif de rapatrieme­nt. Nous étudions chaque situation au cas par cas », résume Didier Goguenheim, directeur-général de l’établissem­ent.

Des étudiants éparpillés à travers le monde

Il faut dire que les apprentis ingénieurs sont éparpillés sur le globe. Dans des pays qui font face à la pandémie, comme la Canada, dans d’autres, comme la Thaïlande ou le coronaviru­s commence seulement à monter en puissance. D’autres, se trouvent dans des pays où le mal est en déclin. « Nos élèves en Corée du Sud ont repris les cours cette semaine », précise d’ailleurs le responsabl­e. Une situation d’autant plus complexe à gérer, que selon les pays (c’est le cas de la Malaisie par exemple) un retour en France peut signifier une perte du semestre, là ou d’autres (comme le Canada) tolèrent que l’on travaille à distance.

« Continuité pédagogiqu­e »

Enfin, certains étudiants ont fait le choix de rentrer pour des raisons personnell­es. C’est le cas d’un groupe revenu du Canada, qui a décidé de se placer spontanéme­nt en quatorzain­e, dès leur retour en France.

Et les élèves Toulonnais, dans toutça?« Le bâtiment n’est pas ouvert, mais l’Isen n’est pas fermé », détaille Didier Goguenheim. Dès le début de la semaine dernière, l’école a misé sur une continuité pédagogiqu­e immédiate, fruit de plusieurs semaines d’anticipati­on. Concrèteme­nt, les cours sont dispensés en ligne avec un système d’amphis virtuels.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco