contrôles et infractions
On l’a constaté depuis la restriction drastique des déplacements personnels – suivie d’un couvre-feu nocturne entre h et h : les
() rues de la Principauté sont quasi désertes. Des consignes suivies à la lettre, donc ? « Pour l’immense majorité des habitants, les mesures sont comprises et respectées, se satisfait Patrice Cellario, conseiller-ministre de l’Intérieur. Cependant, les faire respecter à % est impossible. Il y a des comportements qui méritent d’être corrigés. Des personnes se retrouvent à trois ou quatre sur l’espace public. Ce n’est pas l’esprit de la mesure. »
Patrice Cellario rappelle qu’outre les déplacements professionnels – un justificatif doit être montré à la police en cas de contrôle –, les déplacements personnels doivent relever d’un caractère indispensable : faire ses courses, se soigner, apporter une assistance familiale, garder un enfant. Ou encore sortir ses animaux ou faire de l’exercice, à proximité immédiate du domicile. « Cela doit se faire seul », martèle-t-il. Pour l’heure, aucune amende n’est prévue pour ceux qui n’auraient pas de bonnes raisons de sortir la journée. Mais l’Intérieur ne s’interdit pas cette hypothèse en cas de comportements déviants en ces temps de crise sanitaire. La Sûreté publique a procédé à contrôles et dressé infractions caractérisées (sans amendes).
« Il s’agissait de personnes venant du territoire français vers le territoire monégasque. Elles ont été invitées à rebrousser chemin car elles n’étaient pas dans leur bon droit, vis-à-vis des mesures édictées par les autorités françaises et monégasques. »