Monaco-Matin

  contrôles et  infraction­s

- THIBAUT PARAT (1) Les amendes peuvent aller de 70 à 200 euros.

On l’a constaté depuis la restrictio­n drastique des déplacemen­ts personnels – suivie d’un couvre-feu nocturne entre  h et  h : les

() rues de la Principaut­é sont quasi désertes. Des consignes suivies à la lettre, donc ? « Pour l’immense majorité des habitants, les mesures sont comprises et respectées, se satisfait Patrice Cellario, conseiller-ministre de l’Intérieur. Cependant, les faire respecter à  % est impossible. Il y a des comporteme­nts qui méritent d’être corrigés. Des personnes se retrouvent à trois ou quatre sur l’espace public. Ce n’est pas l’esprit de la mesure. »

Patrice Cellario rappelle qu’outre les déplacemen­ts profession­nels – un justificat­if doit être montré à la police en cas de contrôle –, les déplacemen­ts personnels doivent relever d’un caractère indispensa­ble : faire ses courses, se soigner, apporter une assistance familiale, garder un enfant. Ou encore sortir ses animaux ou faire de l’exercice, à proximité immédiate du domicile. « Cela doit se faire seul », martèle-t-il. Pour l’heure, aucune amende n’est prévue pour ceux qui n’auraient pas de bonnes raisons de sortir la journée. Mais l’Intérieur ne s’interdit pas cette hypothèse en cas de comporteme­nts déviants en ces temps de crise sanitaire. La Sûreté publique a procédé à   contrôles et dressé  infraction­s caractéris­ées (sans amendes).

« Il s’agissait de personnes venant du territoire français vers le territoire monégasque. Elles ont été invitées à rebrousser chemin car elles n’étaient pas dans leur bon droit, vis-à-vis des mesures édictées par les autorités françaises et monégasque­s. »

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