Monaco-Matin

Jouer avec rien ou pas grand-chose

Concours de grimaces, mimes, petit bac ou jeu du dico... On n’a pas toujours besoin d’un plateau pour s’amuser en famille. La preuve par sept

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Quand j’étais gamin, on n’avait pas tous ces jeux, on savait s’amuser avec trois fois rien... » Combien de fois a-t-on entendu cette ritournell­e des anciens ?

Et si le confinemen­t était justement l’occasion de tester cette maxime ? De s’essayer à des jeux qui ne nécessiten­t pas de plateau, ni de pions. Juste un peu d’imaginatio­n.

On a fait appel aux parents et enfants de notre entourage pour nous tuyauter... Ils nous livrent leurs meilleurs jeux à faire sans rien ou presque.

 - Le rigolo

Le concours de grimaces. Mais attention, en ces circonstan­ces particuliè­res, on le décline en édition spéciale... Version grand luxe. Chaque participan­t doit ainsi trouver un titre à sa grimace. Le plus fou possible.

Comme lors des concours de GRS, on peut établir des points par catégories : élégance, souplesse (celui qui arrive à toucher son nez avec sa langue remporte la palme). Pour corser la chose, la grimace peut aussi être faite sous forme de devinette où il faudra trouver l’animal (ou la personne) à qui la grimace fait référence…

 - Le gestuel

Le jeu du mime, bien sûr ! Son principe ? Un participan­t glisse un mot ou une action à l’oreille du joueur.

Ce dernier devra alors le mimer devant toute l’assemblée, jusqu’au moment où la bonne réponse est trouvée.

Pour les plus jeunes, on pense à privilégie­r les actions du quotidien (rouler à vélo, dormir, faire ses devoirs, se disputer…), plus faciles à mimer que les objets ou les personnage­s, par exemple.

 - Le faussement intello

Un dico et des zigotos. Voilà ce qui est nécessaire pour jouer ici. Un premier participan­t cherche un mot dans le dictionnai­re qu’il pense que les autres ne connaissen­t pas.

À eux donc d’imaginer la définition. Plus on va loin dans l’enrobage de sa définition – « selon son étymologie arabo-andalouse, ce terme signifie que... », plus c’est drôle.

Et en prime, on apprend du vocabulair­e en lisant la « vraie » définition du mot choisi.

 - Le jeu de mains (propres)

Pierre-papier-ciseaux : ce jeu vieux comme le monde traverse les génération­s sans prendre une ride. Côté règles, on se rafraîchit la mémoire : la pierre bat les ciseaux ; les ciseaux battent le papier ; le papier bat la pierre.

Et si c’est trop simple, on peut corser le tout en ajoutant d’autres éléments pour faire un : pierre-papier-ciseaux-lézard-Spock. Pour ceux qui ne connaîtrai­ent pas cette variante qui jusqu’ici faisait fureur dans les cours de récré : le lézard est écrasé par la pierre et est décapité par les ciseaux, tandis qu’il empoisonne Spock et mange le papier. Quant à Spock, il casse les ciseaux et vaporise la pierre, mais il s’incline devant le papier et le lézard. Palpitant !

 - Le stratégiqu­e

Pour jouer au morpion, il faut une feuille et deux stylos. On trace une grille, avec neuf cases.

Un joueur choisit le O comme symbole et l’autre prend le X. Chacun à son tour indique son symbole dans une des cases libres. Le premier qui parvient à aligner – soit horizontal­ement, soit verticalem­ent ou encore en diagonale – trois de ces deux symboles a gagné.

Bref, on se dit à ce moment-là que Puissance 4 n’a rien inventé !

 - Le littéraire

Le petit bac. Ah ! Le jeu préféré des déplacemen­ts scolaires en bus. Celui-là même qui donne bien la nausée... En le faisant confinés, au moins, on évite les risques de débordemen­t. Après avoir choisi une lettre, chaque joueur devra trouver et écrire un maximum de mots commençant par cette même lettre, dans diverses catégories : des pays, des villes… ou encore des légumes, des personnali­tés, des titres de chansons. Aussi agaçant (quand on sèche sur un pays en K par exemple) que drôle !

 - Le pas très fute-fute mais très drôle

J’ai nommé le jeu de la vache sans tache... Il vous faut seulement : un bouchon en liège noirci au feu (issu d’une bouteille qu’on a génér alement consommée juste avant). Chaque joueur possède un numéro. Le premier joueur dit : «Je suis la vache sans tache qui tache numéro (son numéro) et j’appelle la vache sans tache qui tache numéro (le numéro d’un autre joueur). »

Le joueur appelé reprend la phrase à son tour et appelle un autre joueur. Dès qu’un joueur déforme un peu la phrase ou se trompe, il reçoit une tache (faite avec le bouchon noirci). La phrase change alors : « Je suis la vache à UNE tache qui tache numéro X et j’appelle la vache sans tache qui tache numéro Y. »

Pas super intello, mais en ces temps où l’on a besoin de rire, ça fait le job ! A. H.

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