Monaco-Matin

Malcolm, différence (a)normale

Entre 2001 et 2006, la série qui nous plongeait dans la famille de Malcolm a fait rire petits et grands

- Malcom (7 saisons) MATHIEU FAURE

Il y a des séries qui vieillisse­nt Loïs, la mère, qui est seule dans très mal (coucou 24 avec Jack cet univers de mâles aussi loufoques Bauer) mais d’autres se bonifient qu’ingérables. Créée par Linwood avec le temps, et c’est le cas Boomer – lui-même placé de Malcolm. Diffusée entre 2001 dans une classe de surdoués durant et 2006, la série raconte le quotidien son enfance – Malcolm possède de la famille de Malcolm articulée un côté cartoon dans sa manière autour de ce petit garçon d’être filmé. La série est surtout doté d’un QI de 165 qui s’ennuie en avance sur son temps car, dans sa classe... de surdoués. À même près de 15 ans après sa ses côtés, des parents dont le génial sortie, son thème principal est Bryan Cranston qui crèvera toujours d’actualité : la différence, l’écran plus tard dans Breaking notamment au moment de l’adolescenc­e Bad mais surtout une fratrie déjantée (le meilleur pote de Malcolm : l’aîné Francis, le second est en fauteuil roulant) et la Reese et l’immense Dewey, le petit manière dont les fameux « freaks » dernier au début de la série se retrouvent dans une forme de (Jamie arrivera lors de la quatrième combat permanent dès leur plus saison). Malcolm est donc jeune âge pour se faire accepter. coincé entre un Plus largement, petit frère et un la grand frère quand série est son troisième frangin une critique est à l’armée. du Pis, il est couvé par système une mère atypique, américain, Loïs, au strabisme de la société léger et coquet mais dont certaines de consommati­on et de la habitudes peuvent surprendre, manière dont les classes moyennes comme celle de ranger sa doivent survivre. Car là où la lessive... topless. Le seul personnage série diverge de ses concurrent­s, féminin de la famille n’est c’est dans sa manière de s’ancrer pas loin d’être le mieux écrit. dans le réel de la middle class Malcolm brille par son côté irrévérenc­ieux américaine. On y voit, à chaque et un peu trash. On instant, la réalité laborieuse d’une est quand même au beau milieu famille issue de la classe moyenne d’une famille de trois garçons où les finances s’avèrent toujours tous aussi insolents les uns que aussi difficiles les trente derniers les autres. Une insolence en guise jours du mois, les jobs sont ingrats de « Je t’aime » car c’est bien et chaque personnage doit connu, les garçons se cachent composer avec. Sauf que Malcom pour pleurer. Malcolm est une dépeint cette réalité délicate avec série parfois trash, façon Jackass, un humour incroyable. C’est donc mais c’est avant tout une série le moment d’aller rechercher vos sur l’enfance. Bizarremen­t, c’est DVD à la cave. Ou de fouiller Internet sans doute le personnage de Malcolm à la recherche de la première qui est le moins « attachant » saison. Ça se trouve facilement. car tous les seconds rôles se bonifient au fil des saisons, surtout

Confinés déchaînés

Perso, le confinemen­t m’a fait prendre conscience de deux choses. La première : ma maison n’est pas dimensionn­ée pour se transforme­r en succursale d’un magasin de jouets (il y en a partout !). La deuxième : je pensais que ma fille vivait la crise qui précède l’arrivée, ô combien attendue, de l’âge de raison ( -  ans, qu’on m’a dit !), or cohabitati­on H  oblige, à la voir fermer la porte pour vivre sa vie dans sa chambre, je me dis qu’une ado partage mon toit ! Incompatib­les première et deuxième ? Pas sûr... Vous avez dit quoi déjà sur l’âge de raison ? K. M.

Une série sur l’enfance... et les différence­s

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