Al’ Ouest, quatre communes demandent une dérogation
La règle, c’est l’interdiction des marchés par le premier ministre annoncée lundi soir. Si des dérogations peuvent être demandées au préfet par les maires qui le souhaitent, peu ont opté pour cette possibilité. Dans le bassin de Cannes-Grasse, ce mardi, seulement quatre communes ont décidé de sauver leur marché : Mouans-Sartoux qui a maintenu son marché hier mardi ainsi que jeudi. « C’est vital pour les commerçants de Mouans » explique la mairie. C’est le cas aussi de Peymeinade qui a demandé la dérogation pour conserver son marché du lundi « avec marquage au sol et primeurs protégés ». Théoule-sur-Mer a demandé aussi à garder ses petits marchés. « Ils rassemblent entre un et cinq exposants bien séparés avec un circuit entrée et sortie. Si on ne les maintient pas, la population devra se déplacer beaucoup plus loin » indique Denis Pascal, directeur général des services. La Roquette-sur-Siagne attendait aussi hier le feu vert préfectoral pour conserver ses marchés de plein air le mercredi et samedi. Toutes les autres communes appliquent désormais l’interdiction. Comme David Lisnard, maire de Cannes, qui a fait le choix de fermer.
Non sans s’interroger : « Sur le fond, en quoi les marchés qui faisaient l’objet de règles strictes d’hygiène, avec gants et masques fournis aux marchands, espaces entre les bancs, posent plus de problèmes que les supermarchés ou les gens sont parfois en promiscuité et les personnels pas toujours équipés ? Sur la forme de cette annonce tardive, le gouvernement aurait pu nous laisser nous organiser, et permettre aux vendeurs d’écouler la marchandise ».