La volleyeuse cannoise Diouck garde la forme
Comme ses coéquipières, la joueuse s’entraîne régulièrement chez elle à Roanne, suivant un programme concocté par Alessandro Orefice, le préparateur physique du club
Confinée. Pour une période indéterminée. Comme des millions de Français, la joueuse du Racing Club de Cannes, Fatou Diouck, est assignée à résidence pour cause de Covid-19. Dans sa maison à Roanne, la pointue cannoise prend son mal en patience, tout en peaufinant sa forme physique. Pas si simple de trouver la motivation quand on est dans l’incertitude la plus totale par rapport à la reprise du championnat (ou pas). Heureusement, il y a les réseaux sociaux pour garder le contact et le système D pour appliquer le programme d’entraînement donné par Alessandro Orefice, le préparateur physique du RC Cannes.
Les réseaux sociaux, lien essentiel
« On attend tous la décision de la Fédération française pour savoir si on va rejouer cette saison ou pas. En attendant, on s’entretient. On a un programme que l’on fait tous les deux jours à la maison. J’utilise des bouteilles d’eau pour faire du poids, en les mettant aussi dans un sac. On travaille également à poids de corps avec des squats, des burpees, et beaucoup de gainage. Et du cardio aussi pour garder du tonus musculaire. Mais ce sont des entraînements sans ballon, c’est compliqué. Je sais que cette période de confinement peut-être longue, ce n’est pas évident pour être prête le jour J s’il le faut... On se pose beaucoup de questions sur le championnat, la coupe, etc. »
En bonne citoyenne, Fatou ne sort jamais de chez elle sauf pour réapprovisionner son frigo et attend avec impatience la fin de cette étrange période.
« La première semaine, cela s’est bien passé mais cela va être de plus en plus difficile. Il faut rester positive sinon...»
Comme la plupart de ses coéquipières, Fatou Diouck garde le contact par WhatsApp ou Instagram en filmant ses séances ou en donnant simplement de ses nouvelles. Espérant que dans quelques jours ou semaines, ce coronavirus ne soit plus qu’un mauvais souvenir...