Frasca : « Est-ce qu’on sera toujours sélectionnés ? »
Qualifié au concours général, le gymnaste Loris Frasca ( ans) s’apprêtait à découvrir les Jeux Olympiques cet été. Son baptême du feu attendra encore un peu. « Ça fait ch... mais je m’y attendais un peu, a-t-il reconnu hier depuis son appartement antibois. C’est un sentiment un peu mitigé. Ça remet tout le monde sur un même pied d’égalité, ça laisse un an de plus pour se préparer mais c’est le flou total concernant le nouveau calendrier ». Le natif de Forbach ne s’attendait pas à un report si rapide au vu des récentes déclarations visant à laisser quatre semaines de réflexion avant de prendre une décision officielle. Le licencié de l’Olympique d’Antibes ne ressent pas plus de stress mais sait pertinemment que son planning devra être réaménagé. «Jene savais pas du tout à quoi m’attendre et je ne sais toujours pas, sourit-il. Il y a énormément de questions qui fusent dans ma tête.
La Niçoise Elodie RaveraScaramozzino (à g.), ans, avait son ticket pour les Jeux de Tokyo ou presque. Avec sa partenaire Hélène Lefebvre, elles avaient qualifié le bateau en “deux de couple”, grâce à une sixième place obtenue aux derniers championnats du monde. Cinquièmes aux JO de Rio, championnes d’Europe en , les deux femmes n’attendaient plus que l’officialisation de leur qualification. « La route sera plus longue, expliquait hier soir l’Azuréenne, depuis Nogent-surMarne, où elle est confinée, à proximité de l’Insep et de sa coéquipière. Les Jeux n’auraient Notamment par rapport aux sélections, estce qu’on sera toujours sélectionnés ou non ?
Il faudra que la fédération mette tout à plat ». Au-delà de son cas personnel, Loris
Frasca pense aux autres athlètes et aux organisateurs des Jeux. « Il y en a peut-être qui pensaient prendre leur retraite sportive après Tokyo, du coup ça devient compliqué. Il faut être vigilant pendant encore plus d’un. Mentalement, ça va être difficile ». pas pu se tenir de la meilleure des manières. Si on voulait de beaux JO, il n’y avait pas d’autre solution. Pour notre discipline, la préparation est déjà longue et fastidieuse. Elle dure depuis ans, il faudra la prolonger d’une année, mais surtout prouver avec Hélène, comme on l’a fait cette année, qu’on reste les meilleures. C’est usant et stressant, car il y a du monde qui veut notre peau ».
Ravera : « Rester les meilleures »