LE PRINCE GUÉRI
Le Palais princier a confirmé hier que le souverain était en bonne santé et qu’il allait pouvoir rejoindre son épouse et ses enfants, après avoir passé quatorze jours confiné seul au Palais
Les médecins qui suivent le prince Albert II depuis le début de son infection au Covid-19 l’autorisent aujourd’hui (lire hier, ndlr) à mettre un terme à sa période de quarantaine. Le souverain est déclaré guéri et en bonne santé. » L’information annoncée par un communiqué du Palais princier, diffusé hier en fin d’après-midi, a rassuré le pays. Le prince Albert II va mieux. Il a pu rejoindre son épouse la princesse Charlène et leurs deux enfants, le prince héréditaire Jacques et la princesse Gabriella.
Ces derniers sont installés depuis quelques jours à la propriété de Roc Agel, audessus de la Principauté, alors que le souverain, malade, était resté confiné dans ses appartements privés au Palais.
« Petits symptômes habituels »
Le prince de Monaco aura été le premier chef d’État au monde à dévoiler sa positivité au Covid-19. Le 19 mars dernier, quarante-huit heures après avoir passé un test, le souverain annonçait publiquement qu’il avait été contaminé par le coronavirus.
Il décrivait alors son état dans les colonnes de Monaco-Matin. « J’ai les petits symptômes habituels. C’est un genre de pré-état grippal mais qui n’est pas vraiment une grosse grippe. Je tousse un peu mais ce n’est vraiment pas important par rapport à une infection aux bronches. Ce sont des symptômes tout à fait gérables pour l’instant et j’espère que ça n’évoluera pas. »
Son état est resté stationnaire pendant les quatorze jours de confinement. Le souverain a été traité avec du paracétamol. « Je prends encore beaucoup de vitamines C et des compléments naturels sous forme de sachets pour renforcer mon système immunitaire. Il y a également de très bonnes gélules à l’eucalyptus pour renforcer la résistance pulmonaire », avait-il confié également.
Sorti d’affaire, le prince va continuer, avec sa famille, à observer la période de confinement confirme-t-on au Palais princier. Tout en demeurant en étroite collaboration avec son gouvernement et ses proches collaborateurs.