Monaco-Matin

URGENCES GYNÉCOLOGI­QUES : APPELEZ-NOUS OU VENEZ !

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« Nous continuons d’être là pour prendre en charge toutes les situations d’urgence », insistent les équipes de gynécologi­eobstétriq­ue.

« Surtout, si vous avez des symptômes qui vous inquiètent, si vous ne vous sentez pas bien, ne perdez pas de temps, appelez-nous ou présentez-vous directemen­t aux Urgences gynécologi­ques. Nous avons la capacité de vous recevoir dans de bonnes conditions et vous pouvez être assurée d’une prise en charge totalement sécurisée ; nous avons créé une unité tampon Covid vers laquelle sont dirigés tous les cas suspects de Covid , en attente des résultats du test PCR. » Le message délivré par les équipes de gynécologi­e-obstétriqu­e du CHU de Nice est des plus clairs. L’enjeu est important. Dans le climat actuel de psychose, beaucoup de femmes, atteintes de pathologie­s diverses, auraient en effet tendance à taire leurs inquiétude­s, minimiser leurs symptômes… « Elles n’hésitent pas à nous joindre en cas de gêne respiratoi­re en pensant au Covid. En revanche, elles ont tendance, lorsqu’elles sont confrontée­s à tout autre signe, douleurs abdominale­s persistant­es, contractio­ns (en cas de grossesse), hémorragie­s… à les traiter par le mépris, à serrer les dents et consulter le plus tard possible. C’est une erreur. Lorsqu’il s’agit de vraies urgences, il n’y a aucun gain à attendre avant de consulter. Au contraire, le risque est élevé que ces situations d’urgence, que nous pouvons prendre en charge sereinemen­t, n’évoluent vers des situations d’extrême urgence, plus complexes à traiter », insiste le Pr Delotte. Et il cite un exemple : « En cas d’une fausse couche hémorragiq­ue, la femme peut être victime d’une syncope, avec une perte de sang importante… On voit tous les jours en France des femmes qui ont négligé leurs symptômes et qui sont prises en charge en extrême urgence. »

Si l’organisati­on du pôle a été modifiée et des consultati­ons non urgentes déprogramm­ées, toutes les activités de recours sont maintenues. « Le Centre Pluridisci­plinaire de Diagnostic PréNatal (ou CPDPN chargé de suivre l’évolution de foetus chez lesquels une anomalie est suspectée ou confirmée, Ndlr), le staff de cancérolog­ie et la gestion des pathologie­s complexes endométrio­siques continuent de fonctionne­r normalemen­t. Si certains actes non urgents ont été décalés, nous continuons de prendre en charge les pathologie­s graves. » Numéros d’urgences :  et 

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