Chats en liberté : « des clarifications vont être annoncées cette semaine »
Cent trente-cinq euros, ça fait cher la pâtée ! Depuis le début du confinement, de nombreux bénévoles racontent la même galère : « Nous avons des îlots de chats à nourrir. Mais si l’on se fait contrôler, on est sanctionné. Il n’y a pas de case sur l’attestation de déplacement dérogatoire à cet effet. » Alors, les sommes s’accumulent. Et viennent grever les budgets des membres des associations de défense animale du département. Un coup dur pour ceux qui ne peuvent pas abandonner les matous libres. Et justement, pour faire réagir les pouvoirs publics, plus de 71 000 personnes ont signé une pétition adressée au ministère de l’Agriculture, à l’Élysée et au député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes qui fait figure de relais des amis des animaux à l’Assemblée nationale. «Des clarifications indispensables s’agissant du nourrissage et de la stérilisation vont être annoncées cette semaine, lance Loïc Dombreval. Je fais tout mon possible pour faire accélérer les choses.
Mais il faut bien entendre que le gouvernement fait face à un virus qui touche mortellement les Français. On ne peut pas imaginer que la santé des animaux se fasse au détriment de celle des humains. Les deux sont étroitement liés d’ailleurs avec l’environnement. »
En attendant, l’ex-maire de Vence rappelle les consignes : « Il faut que les associations remplissent une attestation demandant l’intervention du bénévole, un planning de nourrissage et qu’il puisse justifier de son adhésion. Ce dernier doit cocher une case sur son attestation dérogatoire : soit la première relative à un déplacement professionnel, mais nous nous orientons de plus en plus vers la dernière, celle ayant trait à la mission d’intérêt général. » S’agissant de la stérilisation des chats errants, le député se veut ferme : «Là, il s’agit d’opérations d’urgence ! Le pic de naissance ne va pas tarder en plus. »