Une clinique niçoise partenaire du Pr Raoult
Tests pour tous, résultats « en moins de 24 h », traitement à la hydrochloroquine... La clinique Saint-George a lancé hier un partenariat avec l’IHU Méditerranée Infection de Marseille
Voilà qui devrait quelque peu faire bondir la fréquentation de l’établissement. Depuis hier, la clinique Saint-George, à Nice met en place un partenariat public/privé avec l’IHU (Institut hospitalo-universitaire) Méditerranée Infection de Marseille, a annoncé le maire, Christian Estrosi. La clinique rentre donc dans le cadre de l’étude menée par l’établissement marseillais, dirigé par le professeur Didier Raoult. Une démarche initiée par le maire, défenseur du professeur controversé. Le but étant, notamment de « faire monter en puissance la mise à disposition de tests sur notre ville » et « permettre [à l’établissement] de rentrer dans le protocole dont bénéficie le CHU ».
● Tests pour ceux qui le souhaitent
« Un patient normal peut se présenter au service des urgences de la clinique Saint-George, explique Pierre Ripoll, directeur général de l’établissement. Nous avons deux flux : un service normal et un flux pour les cas suspicieux d’être touchés par le Covid. Le tri se fait dans une tente, devant le service des urgences. » Suivent consultations, puis prélèvements.
Résultats rapides
Ces prélèvements partent à l’IHU de Marseille, à raison de deux navettes par jour : la première part de Nice à 11 h, l’autre à 16 h. Délai des résultats ? « Maximum 24 heures », promet Pierre Ripoll. Selon son état, le patient sera soit réorienté dans des services de la clinique. S’il n’en a pas besoin, il rentre chez lui et sera suivi et tenu au courant des résultats de son prélèvement, via une application.
● Traitement du professeur Raoult
Il sera proposé aux patients de suivre le traitement préconisé par le professeur Raoult : l’association de l’hydrochloroquine et de zithromax.
Par ailleurs, les patients suivis viendront alimenter la base de données de l’étude menée par IHU de Marseille.
● Quelle capacité d’accueil ?
De l’aveu du directeur général, c’est l’inconnue : « Notre problématique est là. Il y a 300 mètres de queue à La Timone, à Marseille, mais on ne sait pas si les gens vont venir ici en nombre. On n’arrive pas à évaluer. » Côté stocks, pour le traitement, l’établissement a été approvisionné par le laboratoire Sanofi, de quoi traiter « largement plus de 500 patients », assure Pierre Ripoll.