« On mesure tout de suite la différence »
Comment s’est passée votre intégration au sein de la Ferrari Driver Academy cet hiver ?
Super bien ! Dès la première semaine à Maranello, on est entré dans le vif du sujet en mêlant cours théoriques et exercices physiques. De quoi se familiariser avec une nouvelle méthode de travail assez impressionnante. Il y a une forte connexion avec la F. Par exemple, nous rencontrons les ingénieurs de la Scuderia. On a aussi eu l’opportunité de suivre les essais hivernaux en immersion dans le team, à Barcelone. Une expérience très instructive.
Content de vos premiers roulages en Formule ?
Avant la coupure, nous avons enchaîné trois séances d’essais : Imola, Vallelunga et Le Castellet. J’ai tout de suite tissé des liens solides avec toute l’équipe Prema. Et mesuré la différence entre F et F par la même occasion... Au début, on est très agréablement surpris par le niveau de grip, dans toutes les courbes, rapides et lentes. Pareil pour le freinage. Concernant les pneus, ce sont aussi des Pirelli, mais pas les mêmes qu’en F allemande. Les dimensions et les types de gommes diffèrent. Je me suis bien adapté. Donc très satisfait du boulot déjà accompli. À chaque sortie, la voiture progressait, le feeling allait crescendo.
Savez-vous quand débutera le championnat F Regional Europe ?
Pour l’instant, seule la première échéance a été reportée (au Castellet, le août au lieu du avril, ndlr). Les sept autres manches conservent leur date initiale, mais ça peut évoluer...
Quel sera votre objectif lors de cette troisième saison en monoplace ?
Gagner, bien sûr ! Des courses, d’abord. Et le titre, pourquoi pas ? Ce ne sera pas simple, car le plateau comprend plusieurs pilotes expérimentés. Rien que chez Prema, avec des coéquipiers tels que Gianluca Petecof, Roman Stanek et Oliver Rasmussen, la concurrence interne s’annonce féroce. À moi d’apprendre vite !