‘‘ Le retour dans les établissements scolaires est-il obligatoire pour les élèves concernés ?
Le plan de déconfinement de la Principauté prévoit une reprise graduelle de l’activité scolaire, pour certaines classes seulement, au cours du mois de mai. Le 11 mai, d’abord, les lycéens de Première et Terminale ; le 18 mai les collégiens de 6e et 3e ; et le 25 mai les écoliers de CP et CM2 uniquement.
« Il n’y aura pas de pénalisation pour les familles qui ne mettront pas leurs enfants à l’école, confirme Patrice Cellario, conseiller de gouvernement-ministre de l’Intérieur, mais nous recommandons que ce retour à l’école se fasse. Nous avons ciblé des classes à enjeux qui ont des rendezvous importants en fin d’année scolaire. » Notamment les examens du baccalauréat et du brevet, même si ces derniers n’auront pas, cette année, d’épreuves écrites.
« Rien de mieux que l’interaction entre un élève et un professeur »
Si l’enseignement à distance reste actif pour tous les autres niveaux de classes, Patrice Cellario envisage la reprise pour les classes choisies comme un potentiel intéressant, « car il n’y a rien de mieux que l’interaction entre un professeur et un élève ».
Une interaction toutefois qui se fera par masques interposés. Élèves, professeurs et personnels des établissements scolaires devront couvrir leur bouche et leur nez. Pour les élèves résidant en Principauté, les masques distribués à la population ces derniers jours seront utiles. Pour les élèves bénéficiant de dérogations et qui ne vivent pas à Monaco, des masques seront distribués le jour de la reprise.
« Nous aurons aussi un stock pour les oublis, car comme on peut oublier sa trousse ou un cahier, il est pensable qu’un élève un jour puisse oublier son masque », souligne Patrice Cellario, qui confirme que les établissements scolaires seront encadrés pour contrôler le respect du port du masque.
En revanche, il n’y aura pas de prise de température à l’entrée de l’école, comme il était un temps envisagé. « Ce n’est pas très probant, estime Didier Gamerdinger. Ça peut rassurer, mais médicalement, prendre la température sur le front, ce n’est pas très utile, nous avons choisi de ne pas en faire un impératif ».