Alpes-Maritimes
Des médicaments apportés à vélo électrique dans un refuge, des doléances de victimes de violences recueillies sur des parkings de supermarchés, des cours en visioconférence prodigués à des lycéens, etc. L’opération nationale baptisée « Répondre présent » bouleverse parfois les missions traditionnelles de la gendarmerie. « C’est une directive nationale déclinée localement sous l’égide du préfet », indique le colonel Boualam, patron des gendarmes des Alpes-Maritimes.
Les rebelles du confinement et les excités de la pédale d’accélérateur continuent d’être verbalisés. « Il y a eu 145 rétentions de permis de conduire en avril contre 37 en avril 2019 », rappelle le colonel Nasser Boualam.
Aider la protection animale, les clubs de plongée…
Dans le même temps, des actions de proximité et de solidarité parfois inattendues voient le jour. Comme ces militaires du groupe cynophile qui donnent un coup de main à un refuge de la fondation Assistance aux animaux de Carros, en manque de bénévoles en ces temps de pandémie.
Les plongeurs de la gendarmerie, eux, vont proposer aux clubs des plongées dites de réadaptation. « Une manière de faciliter la reprise d’activité après le déconfinement, selon l’officier. Une association de protection de la diversité marine sollicite aussi un appui pour refaire un décompte des espèces. La brigade nautique étudie cette possibilité. »
Les gendarmes du peloton de haute montagne (PGHM) de Saint-Sauveur-sur-Tinée, eux, vont travailler de concert avec la Fédération de montagne et d’escalade pour la remise en état des clues, très abîmées par les intempéries hivernales. Avec l’espoir de voir revenir les adeptes du canyoning si le virus finit par refluer.
Une chaîne de solidarité, initiée