À l’Est, musées et s’amuser
Musée océanographique : fini de buller !
Déconfiné depuis le 2 juin, après onze semaines sous cloche, le Musée océanographique de Monaco retrouve vie, doucement mais sûrement. Si la fréquentation fut logiquement timide à la reprise, les 6 000 individus évoluant dans les aquariums voient désormais défiler de plus en plus de visiteurs.
5 271 depuis le déconfinement, contre 27 522 pour la même période de 2019. Toutefois, prévention oblige, la jauge d’accueil a été bloquée à 700 visiteurs en simultané. Le port du masque s’avère, bien entendu, obligatoire pour le personnel et les amoureux des océans. Une fois que l’on pénètre dans l’imposant hall, impossible de déambuler à sa guise. Un schéma de visite, à sens unique, a été pensé par la direction de l’Institut océanographique. On débute par les aquariums pour enchaîner sur L’Odyssée des tortues marines et son bassin de réhabilitation, puis direction le premier étage vers les salles d’exposition et le bassin des coraux. Pendant l’été, le programme d’animations se poursuit avec, notamment, le bassin tactile et ImmerSEAve 360 degrés.
Seule la salle de la baleine affiche, pour l’heure, portes closes. À l’intérieur, les équipes techniques s’affairent pour l’un des temps forts de l’année : l’exposition de l’été. Rien de mieux pour rebooster la fréquentation.
Dépaysement total
À partir de mi-juillet, l’exposition « Immersion » plongera virtuellement le visiteur sous la Grande Barrière de corail. Un dispositif multimédia inédit permettra de vivre une virée à la rencontre des espèces emblématiques qui peuplent le plus grand écosystème corallien de la planète.
À défaut de voyager physiquement hors des frontières européennes, cette exposition offrira un sacré dépaysement au coeur de l’une des sept merveilles naturelles du monde. Pour ceux qui craindraient de retourner dans des lieux avec du public, le Musée océanographique propose jusqu’au 6 juillet, une fête du Musée 100 % digitale. Inédit. T. P.
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