Compagnie Arketal : « Notre raison de vivre »
Et ainsi (re) font les petites marionnettes... Créée en 1984 par Greta Bruggeman et Sylvie Osman, la compagnie Arketal, installée à Cannes depuis 30 ans, va, enfin, retrouver du service. Un retour, prévu le 6 juillet, tout en douceur, néanmoins... «Tout s’est arrêté le 15 mars, souligne cette dernière. Nous avons dû annuler 14 représentations, mais aussi trois semaines de formations professionnelles en mars et avril. Sans oublier les actions culturelles qui étaient prévues et dont quelques-unes ont pu être reportées à 2021. »
Tournées attendue en septembre
Si la coupure a stoppé l’inséparable duo, c’est, aussi, tout une équipe d’intermittents (comédiens, plasticiens, musiciens, auteurs, techniciens...) qui a été emportée dans l’élan. L’occasion, tout de même, pour Greta Bruggeman et Sylvie Osman, d’utiliser à « bon escient » l’interruption d’activités. «Onacommencé à travailler sur de nouvelles créations, notamment l’adaptation de La Légende de la Troisième Colombe [livre de Stefan Sweig] ; nous créons aussi une nouvelle formation professionnelle longue durée, qu’on espère lancer en 2022. » D’ici là, l’atelier, situé au 4, impasse Chaumière, rouvre ses portes dès le 6 juillet, pour l’école d’été, formation à destination des « non professionnels », professeurs, animateurs et autres, « venus de toute la France. »
Un « grand soulagement » pour Sylvie Osman :
« Transmettre cet art, c’est un peu notre raison de vivre. Puis, on a tellement envie de revenir au spectacle vivant. » Pour cela, il faudra attendre début septembre – comme le retour des formations pros – avec la reprise attendue des tournées et une première date dans le Loir-et-Cher, où Arketal présentera son dernier spectacle, Hermès, le Dieu espiègle, de l’auteur Arnaud Beaujeu. Évidemment, si la crise sanitaire le permet...