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L’Inde fait taire l’application chinoise TikTok
Le blocage de la plateforme chinoise TikTok est entré en vigueur, hier, en Inde, qui l’a bannie au nom de la sécurité nationale suite à l’affrontement militaire meurtrier avec la Chine. Le réseau social figure en tête de la liste de applications chinoises publiée lundi soir par New Delhi, qui a ordonné leur blocage sur son territoire pour « assurer la sécurité et la souveraineté du cyberespace indien » . La décision du gouvernement du Premier ministre Narendra Modi survient deux semaines après un rarissime accrochage meurtrier entre les armées indienne et chinoise autour d’un litige frontalier dans l’Himalaya, qui a suscité des appels au boycott de produits chinois dans le géant d’Asie du Sud.
Pékin impose au forceps sa loi sur la sécurité à Hong Kong
La Chine a adopté, hier, au pas de charge sa loi controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, condamnée par l’Union européenne et Washington, et accusée par ses détracteurs de vouloir museler l’opposition dans ce territoire autonome. « Pour les membres de la petite minorité qui menace la sécurité nationale, cette loi sera un glaive suspendu au-dessus de leur tête », a averti le gouvernement chinois peu après la promulgation de ce texte historique. La nouvelle loi prévoit, notamment, que la justice chinoise pourra prononcer la prison à vie pour les crimes contre la sécurité.
L’armée allemande exclut les extrémistes de droite de ses rangs
L’armée allemande fait le ménage dans ses rangs en annonçant la dissolution partielle de ses forces spéciales emblématiques, les KSK, à la suite de plusieurs scandales sur la proximité des militaires avec l’extrême droite. Le KSK a attiré de premiers soupçons sur lui en avril , lors d’une fête d’adieu de l’un de ses commandants.
Des têtes de cochon auraient été jetées et des saluts hitlériens effectués.