« C’est notre rôle de pouvoir rassurer »
Pierre Paul Léonelli, adjoint au maire délégué à la Propreté
Le haut conseil de la santé publique recommande, depuis début avril, « de ne pas mettre
en oeuvre une politique de nettoyage spécifique ou de désinfection de la voirie, du fait de l’absence d’argument scientifique de l’efficacité d’une telle mesure sur la prévention de la transmission du SARS-CoV-. »
Pourquoi ne pas avoir suivi son avis ?
Ils sont dans leur rôle. Par précaution, ils disent on évite. Mais ils ne savent pas comment sont équipées les collectivités. Nous, on a fait le choix de ne plus utiliser de souffleurs, de balayeuses et de ne plus couper l’herbe pour ne pas faire voler la poussière et, potentiellement, le virus. Depuis le mars, on a utilisé litres de javel commerciale, utilisée par la ménagère, pour désinfecter sites, trois fois par semaine. Aujourd’hui, la fréquence est ramenée à une fois par semaine. C’est notre rôle de pouvoir rassurer les populations.
Le mars, vous parliez de faire un grand nettoyage de la ville. Vous avez abandonné l’idée parce que ce serait une dépense inutile ?
Non, nous l’avons fait. Nous avons lancé, le mai, l’opération Nice Oxygène avec agents mobilisés qui ont désinfecté tous les quartiers, pendant quatre jours. On a utilisé un détergent neutre parce que c’était plus simple à l’échelle de toute la ville.
On ne pouvait pas laisser agir la javel diluée minutes et ensuite laver à grande eau toute la voirie.
Combien l’opération de désinfection a coûté à la Métropole ?
Si on ne compte que les produits et équipements, environ
euros.