Géraldine Carnus est ravie de retrouver les clients
Par essence, elle a un métier impossible à envisager en télétravaillant. Géraldine Carnus est concierge depuis quinze ans à l’hôtel Hermitage. Aux petits soins des clients pour les conseiller, les renseigner, les assister. Au fil des années, le lien se tisse avec les fidèles qui ont leurs habitudes dans le palace. «Cesontces clients habitués qui ont été les premiers à réserver. Et quand nous nous sommes revus, même au travers du masque, nous avons vu les sourires, explique-t-elle. Nous sommes ravis de les retrouver, qu’ils soient en pleine santé, c’est formidable. Ça donne une belle motivation. »
De quoi faire oublier les jours d’arrêt de l’activité. « La fermeture, c’était très triste, se souvient Géraldine. L’Hermitage, c’est notre deuxième maison, et c’est très particulier de voir un hôtel fermer. »
Pendant le confinement, le lien n’a jamais été rompu. « L’essence de notre métier de concierge, c’est de savoir si les gens ont besoin d’aide. Sans activité, nous ne pouvions pas le faire avec nos clients, alors nous l’avons fait entre collègues. Pour garder le contact dans nos équipes, savoir si tout le monde allait bien. C’était une façon de tenir le coup », raconte-t-elle. Tenir le coup en attendant la réouverture du er juillet. Quelques jours avant la date, les équipes ont d’abord dû se familiariser aux nouvelles contraintes sanitaires.
« Nous sommes revenus avant la réouverture pour nous imprégner des nouveaux gestes à appliquer, les intégrer pour les communiquer à nos équipes, qu’il n’y ait pas d’appréhension et que les règles soient bien mises en place pour qu’elles soient efficaces. »