Des mesures assouplies
Doucement mais sûrement, les mesures s’assouplissent en Principauté. Certes, moins vite qu’en France. « Nous sommes stricts, c’est vrai, peut-être plus que nos voisins italiens et français. Mais les résultats sont là, nous avons fait ce qu’il fallait faire et c’est un argument », martelait, hier, Didier Gamerdinger, conseiller-ministre des Affaires sociales et de la Santé, à l’occasion de la présentation du label « Monaco Safe ».
Depuis le juillet, la séparation des tables dans les cafés, restaurants et bars passe de , mètre à mètre, en bord à bord. Un nombre de couverts supplémentaires, donc, pour un chiffre d’affaires potentiellement plus conséquent. Par ailleurs, les groupes live et les DJ peuvent de nouveau assurer des prestations. Toutefois, le curseur sonore est limité à décibels. « Sachant qu’un niveau différent pourra être établi après examen conjoint de la DASA et de la Direction de la Sûreté publique, sur demande de l’exploitant et en fonction de la configuration des lieux et des caractéristiques de l’installation musicale », précise le gouvernement. Si un acteur économique venait, de manière répétée, à ne pas jouer le jeu des règles sanitaires, la pédagogie se transformerait vite en sanction. « Cela peut être, par exemple, un procès-verbal réalisé par la Division de sécurité sanitaire et alimentaire qui me l’envoie et que je transmets au Parquet général, prévient Didier Gamerdinger. Vendredi dernier, un établissement mettait la musique à fond. Pendant une semaine, il n’aura plus le droit de l’utiliser. »