Monaco-Matin

Élève de Charles-III contaminé au Covid- : l’enquête épidémiolo­gique presque bouclée

- T.P.

Jeudi dernier, le gouverneme­nt princier révélait qu’un élève de e du collège Charles-III à Monaco avait été testé positif au Covid- entre les murs du Centre hospitalie­r Princesse-Grace. Contaminé, nous disait-on, « par un membre de son foyer familial qui revenait d’un déplacemen­t extra-européen ». Dans la foulée, une enquête épidémiolo­gique était diligentée par la Direction de l’Action sanitaire pour tester, par un prélèvemen­t nasopharyn­gé dit « PCR », toutes les personnes ayant croisé la route de l’adolescent : camarades de classe et de basket, enseignant­s, famille…

Un autre membre du cercle familial a été testé positif. « Il nous manque deux retours en laboratoir­e : ce sont deux écoliers résidant à Monaco. Tous les autres camarades de classe sont négatifs, tout comme les coéquipier­s de basket, a annoncé, hier, Didier Gamerdinge­r, conseiller de gouverneme­nt - ministre des Affaires sociales et de la Santé. Parmi les enseignant­s, trois habitent à Monaco et sont négatifs. Les autres habitent en France et sont suivis par nos collègues français. » Le membre du gouverneme­nt, en charge de la santé, a également révélé que les cas positifs de ces deux dernières semaines avaient été « importés ». « Le plus souvent, ce sont des résidents qui sont partis à l’étranger – Belgique, Croatie, Pologne, Mexique, Bénin – et qui sont revenus avec le virus puisqu’ils avaient des symptômes. À mon sens, ils n’auraient pas dû partir (...). La différence, c’est que, aujourd’hui, grâce aux mesures barrières et aux masques, la contaminat­ion ne s’étend pas. Nous sommes en mesure de faire des enquêtes épidémiolo­giques et donc de mettre en place des prélèvemen­ts nasopharyn­gés avec des résultats qui tombent rapidement. Nous sommes équipés et outillés pour éviter la propagatio­n. Nous sommes donc attentifs mais parfois dans l’incompréhe­nsion, quand je vois des résidents de chez nous aller dans des zones à risque et qu’ils reviennent. Je ne comprends pas. »

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