Migrants cachés dans le camion Turin-La Seyne : le chauffeur hors de cause
Les onze migrants découverts ce lundi matin dans la remorque d’un camion à La Seyne-sur-Mer (Var) ont quitté les locaux de la police, a-t-on appris hier de source proche du dossier. Ces hommes originaires d’Afghanistan, d’Irak et du Pakistan avaient été placés en garde à vue par les enquêteurs toulonnais de la police aux frontières (nos éditions de mardi).
Dans le cadre de cette procédure, les policiers se sont attachés à vérifier qu’aucun d’entre eux ne tenait le rôle de « passeur ».
Certains de ces migrants ont été orientés vers un centre de rétention administrative parce qu’ils n’avaient pas de papiers, indique une source policière. Les autres ont retrouvé leur liberté.
L’appel à la police
Le chauffeur routier italien, également entendu sous le régime de la garde à vue, devait lui aussi être mis hors de cause.
Selon une source judiciaire, le transporteur avait lui-même appelé la police quand les passagers clandestins ont été découverts à son arrivée à
La Seyne (où le professionnel devait prendre en charge une machine industrielle).
Le conducteur italien a néanmoins dû s’expliquer sur le fait que les migrants étaient enfermés sans pouvoir ouvrir la porte de la remorque depuis l’intérieur du véhicule…
La bonne foi du routier a été retenue. Celui-ci avait immédiatement indiqué avoir pris le départ à Turin (Italie) et effectué deux arrêts plus ou moins prolongés sur des aires d’autoroute (A8 et A57) dans le Var.