Monaco-Matin

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Vous avez furtivemen­t croisé Robert Moreno lundi à La Turbie, avez-vous échangé ?

Il voulait dire au revoir aux joueurs et en avait fait la demande à Oleg Petrov. Ça me semblait normal qu’il puisse le faire. Il a parlé pendant  minutes aux joueurs mais je ne l’ai pas vu.

Avez-vous obtenu des garanties sur la qualité du groupe avant de vous engager ? Notamment sur Wissam Ben Yedder ?

Les dirigeants m’ont dit qu’ils feraient tout pour construire une solide équipe. Je crois en leur parole, c’est pour ça que je suis venu. C’est à moi de leur rendre cette confiance aussi car ils ont misé sur moi.

Où en êtes-vous de la constituti­on de votre staff technique ?

Christophe Almeras (entraîneur des gardiens de la N) s’occupe des gardiens et il fait un travail formidable. On en parle tous les jours, on va voir qui est sur le marché mais pour le moment on va rester comme ça. On va voir en fonction des opportunit­és. Je suis venu avec trois personnes dont mon frère, Robert, il sera mon premier adjoint. Il est primordial pour moi, j’ai confiance en lui, je peux m’appuyer sur lui en toutes circonstan­ces. Ensuite, il y a Goran Lackovic, qui est mon second adjoint et avec qui j’ai longtemps travaillé en Croatie. Enfin, il y a Walter Gferer, qui va s’occuper de la préparatio­n physique. C’est une petite équipe mais tout le monde se connaît, c’est comme une famille.

Quel va être le programme des semaines à venir ?

On va jouer à Liège en amical (aujourd’hui).

Puis on va aller en Pologne la semaine prochaine pour un stage de six jours, on devrait y disputer un match amical dont l’adversaire n’est pas encore arrêté. Pour la suite, ce n’est pas encore défini.

A Francfort vous jouiez à trois défenseurs, à Munich plutôt à quatre. Votre préférence ?

Quand on arrive dans un nouveau club, il faut d’abord faire un tour d’ensemble du groupe pour décider quel sera le schéma le plus important en fonction des qualités de chacun. On se décidera alors sur une défense à quatre ou à trois. Ce n’est pas facile de planifier, actuelleme­nt, quel schéma sera le nôtre. On va avoir besoin de temps. De nos jours, tous les clubs majeurs sont capables de jouer dans plusieurs schémas tactiques.

Avez-vous contacté votre compatriot­e Danijel Subasic ?

Je sais qu’il a joué ici pendant de nombreuses saisons, il a accompli un travail formidable. C’est un garçon que je connais très bien. Je vais l’appeler, il est en Croatie, il se prépare pour un nouveau projet, je crois. Je vais surtout appeler Dado Prso, je l’apprécie, nous avons joué ensemble, il connaît le club, il a joué ici et il vit près de Monaco. Ça sera très plaisant de se revoir.

Votre regard sur les jeunes joueurs ?

L’important, c’est de trouver un équilibre entre les jeunes joueurs et ceux plus expériment­és. Quand j’ai débuté ma carrière de coach, je m’occupais des jeunes du Red Bull Salzbourg avant de travailler, chez les Espoirs croates, avec des jeunes talents comme Mateo Kovacic et Marcelo Brozovic, qui jouent, aujourd’hui, dans des clubs majeurs. C’est important de permettre aux jeunes de franchir des paliers. Je crois aux jeunes talents. C’est mon job de les faire grandir. Monaco est connu pour sa formation, son Académie, on doit s’appuyer dessus. Les jeunes peuvent mettre la pression aux plus anciens.

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Je vais appeler Dado Prso. Il connaît Monaco”

Quel regard portez-vous sur les installati­ons monégasque­s ?

Je suis vraiment ravi car nos installati­ons sentent le travail et quand les travaux seront finis, j’en serai heureux, le projet a l’air merveilleu­x. Pour le moment, c’est simple, clair, petit. C’est parfait pour bosser et aller où on veut aller. Ça me convient.

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