« Je suis prêt ! »
Rencontré à Cannes, évoque une saison de tennis à l’arrêt
Venu en compagnie de son pote Kev Adams, du comédien Rayane Bensetti, et du coach sportif Johan Exilie, Stan Wawrinka n’avait guère d’opposition raquette en main, à son apparition sur les courts du Tennis club Montfleury de Cannes dimanche en fin d’après-midi. Encore que, avec son tee-shirt floqué «Stan The man», le champion suisse aux trois grands chelems a quand même tapé un peu dans la balle (il ne semble avoir rien perdu de sa puissance durant le confinement), pour « châtier » les perdants du jeu « tu ris, tu perds ». A l’issue de ce drôle de match entre l’équipe de Kev Adams et les youtubeurs Aziz Aboudrar, Bayou Sarr, Frédéric Bukolé, Hicham, et Majid Berhila (ex-lascar gay), le Suisse a évoqué (très) brièvement sa rentrée sportive, à l’approche de Roland Garros.
Impatient de rejouer au tennis en compétition ?
Oui, mais on attend que les tournois soient mis en place pour que l’on puisse tous y participer.
Cette longue interruption due au COvid- a t-elle changé ta façon de voir les choses concernant le tennis et ta carrière ?
Pas spécialement. A ans, je suis plutôt en fin de carrière, elle est un peu derrière, alors pour moi, la réflexion se fait quoi qu’il arrive, tout au long de l’année.
A propos de fin de carrière et de possible reconversion, on parle de production dans le cinéma ? Tu confirmes ? Y a t-il possibilité de te voir aussi un jour devant la caméra?
Oui, des choses se font dans ce domaine-là. Je produis déjà en partie le dernier film de Kev Adams (NDLR : Maison de retraite, le nouveau long métrage de Thomas Gilou avec également Gérard Depardieu et Antoine Duléry).
Pour le reste, on verra...
Sur le plan sportif, quel est ton objectif majeur ? Gagner à nouveau Roland Garros ? Les JO avec Roger Federer ?
Pour l’instant, il s’agit juste de recommencer à jouer, revenir à la compétition. On sort d’une trop longue période d’inactivité pour savoir à quel niveau on est, alors on attend de voir sans se fixer d’objectif.
Déjà affûté malgré tout ?
Ça va, je suis prêt, je m’entraîne pour en tous cas.