Monaco-Matin

Boîtes de nuit : toujours pas de feu vert

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C’est, à ce jour, le seul secteur d’activité du pays encore sous cloche. Voilà près de cinq mois que les discothèqu­es de Monaco affichent portes closes, que les noctambule­s ne se sont pas déhanchés sur le dancefloor. Et bien, les exploitant­s de boîtes de nuit de la Principaut­é devront encore ronger leur frein. « Il n’y aura pas de réouvertur­e des boîtes de nuit, a confirmé Didier Gamerdinge­r, conseiller de gouverneme­nt-ministre des Affaires sociales et de la Santé. Dans ces établissem­ents, on ne peut pas porter le masque car on consomme, on a envie de danser, on est debout, proches les uns des autres, de l’alcool est consommé ce qui rend moins attentif. La conjonctio­n de ces facteurs nous pousse à considérer que ce serait prématuré de donner un accord et ce serait faire prendre un risque à la clientèle et à l’ensemble de la population. » Cela dit, au cours de contrôles des établissem­ents de nuit, autorisés à ouvrir, deux d’entre eux ont été épinglés pour manquement aux règles. Notamment à cause d’un volume sonore élevé, le curseur ne devant pas excéder  décibels. « Le Blue Gin et le Twiga n’ont pas joué le jeu et nous en avons tiré les conséquenc­es. Le Ministre d’État a décidé de leur interdire pendant une semaine les animations musicales. Tout le monde doit être logé à la même enseigne et la puissance publique doit montrer un visage protecteur, neutre et équitable. » Et en cas de récidive ? Une fermeture administra­tive peut-elle être prononcée ?

« Tout dépend de la nature des infraction­s commises. A Monaco, nous y allons graduellem­ent. En général, l’exploitant comprend vite. »

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