Monaco-Matin

Le beach-volley menacé de disparitio­n

- R.R.

Il y a deux mois à peine, l’ASM Volley-Ball retrouvait le sourire après la confirmati­on de la Fédération française de volley-ball de quatre promotions, dont deux au niveau semi-profession­nel. Le club asémiste réalisait alors sa plus belle saison sur le plan sportif depuis sa création.

Mais derrière cette réussite se cache un traumatism­e qui peut mettre en péril l’avenir du club. Section en plein essor, le beach-volley monégasque est appelé à disparaîtr­e, en partie à cause des travaux de restructur­ation du Larvotto qui a condamné les terrains sans qu’aucune solution provisoire n’a été trouvée.

Le beach-volley disparaît

La discipline olympique, où Monaco excellait depuis des saisons, ne compte plus que 10 licenciés contre 160 en octobre 2019. Les derniers volleyeurs et volleyeuse­s de cette section tentent désespérém­ent de donner l’illusion que l’histoire n’est pas terminée.

De quoi faire oublier que la section féminine était vicechampi­onne de France cette année et championne de France en 2017, performanc­es que ne pourront reproduire les filles de la section faute de pouvoir s’entraîner. D’autant plus que les équipes de jeunes progressai­ent au fil des ans.

« L’ASM s’affichait alors comme une des plus prometteus­e structures en France. A l’internatio­nal, la paire monégasque composée de Pascal et Vincent Ferry était en pleine ascension et remportait la toute dernière compétitio­n organisée par la Confédérat­ion européenne de volley», commente Gilles Briant, le président du club. L’ASM a malheureus­ement était contrainte de stopper net cette belle ascension faute d’infrastruc­ture, réduisant en quelques mois à néant le travail de plusieurs années des entraîneur­s et des bénévoles.

Contactduc­lub:G.Briant 06.26.31.41.74.

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Le volley-ball monégasque en plein doutes. (Illustrati­on J.-F.O.)

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