« Réussir dans ce club »
Henry Onyekuru n’est apparu que quatre fois sous le maillot monégasque. C’est peu pour un joueur qui avait coûté millions d’euros mais n’entrait pas dans les plans de Leonardo Jardim. Prêté en janvier à Galatasaray, où il avait flambé lors de la saison avec un titre et des exploits à la pelle, l’ailier nigérian a de grandes chances de démarrer la saison en tant que titulaire sur le côté gauche de l’attaque monégasque. Hier, il s’est longuement confié à Nice-Matin, en visioconférence, mesure barrière oblige. A ans, Onyekuru incarne aussi le renouveau de l’ASM.
Henry, racontez-nous votre parcours singulier et votre arrivée dans une académie du Qatar à l’âge de ans...
Chaque année, ils choisissent ou joueurs. J’avais passé les tests avec joueurs nigérians, seulement ou d’entre-nous avaient la chance d’être pris au Qatar. J’ai quitté pour la première fois le Nigéria en pour passer le test final. Je suis ensuite rentré au pays pendant un mois, dans l’attente des résultats. Quand j’ai reçu un message qui m’informait que j’étais pris, un rêve de gosse se réalisait.
Vous y avez toujours cru ?
Vous savez, ce n’est pas facile pour de jeunes enfants comme moi au Nigéria de suivre une scolarité de qualité et c’était une vraie opportunité d’obtenir cette bourse pour poursuivre mon rêve de devenir professionnel tout en continuant l’école.
A quel moment vous êtes-vous dit : « Je vais devenir footballeur professionnel » ?
J’avais cet objectif depuis mon enfance au Nigéria. J’ai toujours préféré le football à l’école. Je jouais au football tout le temps. Pour moi, aller au Qatar c’était déjà une partie de mon rêve qui se réalisait. Et ma signature en Belgique a été une étape supplémentaire.
Aviez-vous des idoles ?
(Direct) Thierry Henry. J’ai regardé beaucoup de vidéos de lui quand il était à Arsenal. J’adorais cette équipe. Il était vraiment impressionnant dans les déplacements. J’aimais beaucoup sa manière de repiquer pour enrouler ses frappes.
Qu’est-ce qui vous a le plus surpris lors de votre arrivée en Belgique, à Eupen () ?
C’était mon premier voyage en Europe, en plein hiver. Il faisait très froid en Belgique. Au début, l’adaptation n’a pas été évidente mais j’ai eu la chance d’être avec un ami de l’académie du Qatar. Cela m’a beaucoup aidé.
Vous avez flambé lors de votre deuxième saison avec Eupen, à seulement ans...
‘‘
J’ai eu besoin de quelques mois pour m’adapter.
J’ai d’abord profité de la blessure d’un coéquipier pour montrer mes qualités.
J’ai ensuite été décalé sur l’aile gauche et ça s’est très bien passé, puisque je suis devenu meilleur buteur de Jupiler League ().
A l’été , vous signez à Monaco. Pourquoi ça n’a pas marché avec Leonardo Jardim ?
Il faudrait le lui demander (sourires).