Duréedevie:de 3 à 5 ans
Plus petit et donc moins cher à construire. Tout l’avantage de ces satellites modèles réduits. « Avec une flotte de nanosatellites, il y a potentiellement une couverture, un quadrillage total de la Terre. Alors que les gros satellites météorologiques, il y en a peu et ils peuvent seulement aller sur des zones précises », analyse Francesco Bongiovanni, fondateur et p.-d.g. de la société Orbital Solutions Monaco. OSM-Cicero, le nanosatellite fabriqué à Monaco ( à kg), pèse , million d’euros. « Cela comprend la construction, le lancement dans l’espace et les assurances », poursuit-il. Avec la vente de données, le satellite peut être rentabilisé entre un et deux ans. Sachant que leur durée de vie est estimée entre à années, le business est loin d’être négligeable. « Une fois qu’il est dans l’espace, c’est un bon business, oui, confirme Francesco Bongiovanni. Il ne dépasse pas cinq ans d’existence car, contrairement à de plus gros satellites qui durent quinze ans, ils ne sont pas protégés des radiations du soleil et se font donc ‘‘bombarder’’ constamment. Au bout d’un certain temps, leurs systèmes sont endommagés. » Cette obsolescence programmée s’avère être un atout, en réalité. « Certes, ils ont des vies plus courtes. Mais en attendant que la première génération ne meure, on travaille sur la seconde qui, elle, bénéficiera de nouvelles technologies plus avancées. On parle ici d’agilité. L’embêtant avec les gros satellites coûteux, c’est qu’une fois làhaut pour quinze ans, rien ne peut être fait alors que la technologie évolue. » Une fois qu’OSM- Cicero captera ses premières données, la vente de ces dernières à diverses entités permettra d’amorcer la construction d’un second satellite au coeur des locaux de Fontvieille.