Richard Dubant, de l’Armée de l’air au changement d’ère

Sous les feux de la rampe médiatique pour son rôle d’architecte de la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), Richard Dubant n’en reste pas moins un personnage discret. La preuve, aucune photo de cet acteur de l’ombre n’a pu nous parvenir. Au vu de ses missions, gageons que son visage ne tardera toutefois pas à apparaître dans nos colonnes.

Né en , Richard Dubant a été officier de l’Armée de l’air de  à  avant de décrocher une Maîtrise de droit et être nommé auditeur de justice en .

De  à , il a occupé le poste de substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Carpentras, puis été nommé magistrat à l’administration centrale du ministère de la Justice.

De  à , il fut chef du bureau de l’exécution des peines et des grâces à la direction des affaires criminelles et des grâces. De  à , il eut la charge de réaliser et déployer la PNIJ tout en étant membre, courant , de la Commission de modernisation de l’action publique sous la présidence de Jean-Louis Nadal.

Sa dernière affectation était à Aix-en-Provence, où il a côtoyé Robert Gelli, en tant qu’avocat général près la Cour d’appel.