Le nombre de patients en réanimation a doublé en sept jours
La situation continue de se dégrader dans les AlpesMaritimes sur le terrain de la Covid. Le taux d’incidence est passé ce mardi à cas positifs pour habitants. Il était de , vendredi dernier. Le seuil d’alerte, de , a été dépassé le août. Le département est classé depuis en zone rouge, « vulnérabilité élevée ». Mardi dernier, cinq personnes se trouvaient en réanimation dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes. Ce nombre a plus que doublé en l’espace de sept jours : treize personnes étaient accueillies ce mardi dans les services réanimation selon l’Agence régionale de santé. Cinquantedeux patients, atteints de la Covid, sont hospitalisés, un nombre stable par rapport à la fin de semaine dernière. Des cas plus sérieux – des personnes de plus de ans majoritairement – ont fait leur apparition et les délais d’hospitalisation s’allongent, selon le CHU.
Cette dégradation fait craindre un scénario à la Marseillaise. Les services de réanimation des Bouches-du-Rhône ont tiré ce lundi la sonnette d’alarme : le département compte places en réanimation, dont réservées à la Covid-. Mais neuf sur dix sont déjà occupées. Depuis le début de la crise, les Alpes-Maritimes suivent la courbe des Bouches-du-Rhône avec un décalage de sept à dix jours. Le professeur Michel Carles, chef infectiologue du CHU de Nice, annonce donc que quinze lits « Covid » ont été ouverts cette semaine. Vingt-cinq le seront la semaine suivante pour anticiper la montée des cas. Il se dit inquiet, indiquant ne
« pouvoir exclure le scénario des Bouches-du-Rhône », mais rappelle que le respect des gestes barrières peut encore permettre de contrer cette courbe défavorable. Un point positif : le taux d’incidence est bien plus faible sur la Côte d’Azur.
Pour autant, la problématique des cas positifs en Ehpad a resurgi dans le département. Du côté des cas groupés (clusters), les Alpes-Maritimes en comptent désormais actifs, dont un cabaret de la pointe Croisette, le centre commercial Nice TNL, Sciences Po Menton (lire par ailleurs )etdes établissements médico-sociaux.