Monaco-Matin

 réquisitio­ns d’huissiers adressées au préfet en 

- C. C.

Le concours de la force publique souvent sollicité

Interrogée sur le nombre de procédures d’expulsion, la préfecture des Alpes-Maritimes livre un chiffre qui donne la mesure du phénomène sur la Côte d’Azur : «En , il y a eu  réquisitio­ns d’huissiers de justice sollicitan­t auprès du préfet le concours de la force publique. »

Les propriétai­res suspendus au tempo judiciaire

« Les décisions d’expulsions (donc les délais d’instructio­n) relèvent de l’autorité judiciaire. Lorsque la décision de justice intervient en faveur des propriétai­res, ces derniers, par l’intermédia­ire d’un huissier, doivent adresser un commandeme­nt de quitter les lieux suivi, le cas échéant, d’une demande de concours de la force publique. Celle-ci est examinée par le représenta­nt de l’État. Un examen de chaque situation est effectué avant l’octroi du concours de la force publique. »

Un million d’euros pour indemniser les bailleurs

A défaut de concours de la force publique, le bailleur lésé peut engager une procédure d’indemnisat­ion. C’est alors l’Etat qui se substitue au payeur défaillant. «Autitrede l’indemnisat­ion des bailleurs, environ un million d’euros ont été réglés par l’État en  dans les A.-M. » Cette somme est calculée « sur la base des loyers et charges non perçus par le propriétai­re en déduisant les versements honorés par l’occupant ou au titre des allocation­s de logement. »

Newspapers in French

Newspapers from Monaco