Le « vidéoman », le troisième membre du triangle gagnant
Grégory Crozier estime que leur titre de champion du monde s’est joué à la sortie de l’avion. « Nous avons fait une sortie en rotation forte, qui s’arrête d’un coup et en équilibre. C’est difficile et risqué ». Mais si le « vidéoman » n’avait pas été là, le duo aurait pu faire toutes les acrobaties du monde que ça n’aurait servi à rien. Pas d’images, pas de performance. « Cette troisième personne qu’on ne voit pas, c’est comme le batteur d’un groupe : on a tendance à ne pas le voir, mais sans lui, il n’y a pas de cadre. » Depuis cinq ans, c’est Baptiste Welsch qui remplit ce rôle. «Ilest irremplaçable. S’il se blesse trois mois avant la compétition, c’est terminé. Il faut qu’on se connaisse par coeur. » L’équipe fonctionne en triangle, où chacun se place en fonction de l’autre : « C’est le rôle d’un des performeurs de voler par rapport au vidéoman. Si vous faites une super figure mais qu’elle sort de l’écran ou qu’elle est trop loin, c’est de votre faute. »