Monaco-Matin

Cesc : le retour du maestro

- FRANÇOIS PATURLE

■ MAJECKI : une passe en retrait pas cadeau de Badiashile dont il s’est sorti sans paniquer (9e). Une parade difficile sur sa gauche sur la frappe de Touré (21e). Il n’a pas la main assez ferme sur la volée soudaine de Blas mais n’a pas raturé sa dernière sortie dans les airs. Pas si mal pour une grande première.

■ AGUILAR : passeur décisif pour Diop, le latéral droit a montré sa générosité habituelle dans ses interventi­ons, ses montées et ses centres. On a très peu vu Simon.

■ DISASI : une magnifique interventi­on sur Kolo Muani (32e) en pleine surface… Le roc venu de Reims confirme qu’il est une recrue de premier choix. Des relances intéressan­tes aussi.

■ BADIASHILE : une reprise sur la barre du gauche sur le corner de Fabregas : pas loin du triplé en trois journées. Son gabarit et sa facilité technique en font un défenseur à part, forcément prometteur.

■ BALLO-TOURÉ : Blas était parti dans son dos sur le 1-1 refusé. Il a profité de la blessure de Sidibé (contractur­e) pour effectuer sa rentrée à gauche et il a mis beaucoup d’énergie sur ses montées offensives.

■ TCHOUAMENI : une perte de balle dans l’entrejeu qui aurait pu coûter cher en 2e mi-temps, mais beaucoup d’activité et une grosse frappe de balle près du poteau en début de rencontre.

■ FABREGAS : le retour du maestro. Le Catalan de 33 ans n’avait pas joué depuis six mois (il soignait une blessure en pré-saison) et on ne l’avait probableme­nt jamais vu aussi à l’aise avec Monaco. Tous les ballons, ou presque, sont passés par lui et ses caviars auraient pu faire passe décisive pour Volland et Badiashile. Nantes lui a laissé trop d’espace, comme si Fabregas avait disparu des tablettes pour les joueurs à surveiller de près. Erreur ! L’exstratège d’Arsenal est apparu très heureux à la fin en tapant dans les mains de tout le monde. Peut-être un nouveau départ, en tout cas l’effet Kovac se ressent là aussi.

■ DIOP : auteur de l’ouverture du score, magnifique (son premier but en L1), le milieu de 20 ans a multiplié les percées et les passes qui brisent les lignes. Il est encore l’avant-dernier passeur sur le 2e but. Il monte, le petit.

■ GELSON MARTINS :

avant-dernier passeur sur l’ouverture du score, l’ailier portugais s’est montré plutôt tranchant balle au pied, donnant parfois le tournis aux défenseurs canaris. Moins en vue en seconde période, il est remplacé par Geubbels (63e), auteur de son premier but en L1 après 71 secondes sur le pré !

■ BEN YEDDER : une tête au dessus (55e), où il prend le meilleur sur Appiah, puis un magnifique enchaîneme­nt terminé par une frappe sur le poteau (58e). Il a parfois décroché et touché plus de ballons. Il n’a toujours pas marqué mais on a retrouvé par séquences - surtout en seconde période - le vrai Ben Yedder. Remplacé par Pellegri (78e), qui croise trop sa frappe dans les dernières secondes.

■ VOLLAND : une volée du tibia détournée par Lafont (29e). Il s’est déplacé sur tout le front de l’attaque, davantage dans l’axe en seconde période. Prometteur, même si encore loin de sa meilleure condition. Remplacé par Onyekuru à l’heure de jeu, virevoltan­t et à l’origine du but vainqueur de Geubbels.

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Ben Yedder a retrouvé de l’allant et même touché le poteau à la sortie d’un bel enchaîneme­nt.
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