Monaco-Matin

Ophélie Meunier une rentrée inattendue

La présentatr­ice de Zone interdite, qui a grandi et effectué toute sa scolarité à Nice, a pris les rênes du Journal inattendu sur RTL tous les samedis. Une double casquette formatrice.

- PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr Chaque samedi, entre 12 h 30 et 13 h 30, sur RTL.

Ophélie Meunier ne s’arrête jamais. Alors qu’un dimanche sur deux elle est à la tête d’un nouveau numéro de Zone interdite sur M6, la jeune journalist­e a pris du galon au sein de la première radio de France, RTL.

Depuis la rentrée, elle a pris les commandes du Journal inattendu chaque samedi, une émission mythique de la station qui, depuis 1966, permet de convier une personnali­té en lui offrant le poste de rédacteur en chef pendant une heure.

Après Amélie Nothomb, Emmanuelle Béart et le chanteur Grand Corps Malade pour ses grands débuts, c’est Mary Pierce qui sera en duo avec Ophélie Meunier, samedi.

C’est une rentrée studieuse...

Oui, je suis heureuse, excitée, impatiente. C’est un super challenge pour cette rentrée. Je garde toujours Zone interdite sur M où je vais entamer ma cinquième saison et puis j’ai eu la chance de récupérer Le Journal inattendu sur RTL. C’est un vrai challenge, ça me permet de me remettre en question, de travailler autrement. Je sors de ma zone de confort.

Vous aviez déjà présenté deux fois Le journal inattendu durant le confinemen­t, cette fois c’est définitif ?

C’était dans des conditions particuliè­res, là on va revenir à la base de l’émission avec un invité qui prend le contrôle pendant une heure. Je suis repartie sur un numéro zéro par rapport à avril. Quelque part, c’est le confinemen­t qui a fait que je suis arrivée sur RTL, même s’il existe aujourd’hui une synergie entre RTL et M depuis la fusion. Mais comme toutes les entreprise­s, nous avons été touchés par la crise du Coronaviru­s et il fallait optimiser les forces vives. Ceux qui étaient disponible­s ont tout fait pour aider le groupe. Un lundi, on m’a dit que Vincent Parizot, le présentate­ur habituel, allait être indisponib­le pendant quinze jours et je me suis lancée sans trop réfléchir. J’étais très excitée car c’était une expérience hors du commun.

Que représente la radio pour vous ?

C’est un média qui m’a toujours attirée. Je voulais m’ouvrir à d’autres supports, ça a toujours été en moi, même quand j’étais en école de journalism­e. Voilà plusieurs années que je fais de la télévision mais la radio n’est pas si différente. On a la même matière principale : c’est l’informatio­n. Quelque part, c’est rassurant. Et puis on commence de la même manière, avec l’écriture. À la télévision, on rajoute la partie visuelle que vous n’avez pas à la radio où on est dans l’instantané. La radio a un côté plus spontané. Mais surtout, je vais revenir au direct sans filet. Voilà cinq ans que je suis sur une émission télé enregistré­e, le direct est incomparab­le. Il faut y aller, quoi. Et être prêt.

On dit souvent qu’il faut avoir une voix pour faire de la radio...

Je passe surtout après la voix grave et assurée de Vincent Parizot (rires). C’est une émission qui date de , il ne faut pas trop la bouleverse­r. Ne pas rebattre les cartes au risque de perdre les auditeurs. C’est une case qui a ses habitudes mais je vais y rajouter une petite virgule à la fin, ce sera ma touche personnell­e. On me dit souvent que j’ai une personnali­té souriante, je suis dans la bienveilla­nce. Je vais rester moi-même face à mon invité, être dans l’empathie absolue. Quant à ma voix, cela fait cinq ans que je la pose sur les documentai­res de Zone interdite, j’ai l’habitude qu’elle soit mon outil de travail. Pas besoin de coaching en plus, je crois qu’on m’a aussi embauchée pour cette voix.

Quelle consommatr­ice de radio êtes-vous ?

Une grande, très grande.

Je conduis beaucoup alors je suis souvent branchée sur la radio, les chroniques matinales, les infos. Et puis aujourd’hui avec les différente­s applicatio­ns, vous avez accès aux stations de radio très facilement et partout. Je suis très RTL, mais pas parce que j’y travaille. (rires)

Quels souvenirs gardezvous de Nice où vous avez grandi ?

Une partie de ma famille y vit toujours alors j’y suis encore très attachée. C’était une partie de ma vie très solaire, à plus d’un titre. J’ai fait ma scolarité au collège du Parc Impérial puis au lycée Massena.

Je me souviens qu’au collège, entre midi et deux, on allait faire du beach-volley et on ramenait du sable dans la classe du coup, c’est assez atypique comme scolarité. C’est un privilège de grandir à Nice, une ville où il fait bon vivre, avec une qualité de vie incroyable. C’est un endroit qui me tient à coeur.

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Nice est un endroit qui me tient à coeur”

Le Journal inattendu.

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