Le Casino des Palmiers abat ses atouts...
Malgré la crise sanitaire, l’établissement, en partenariat avec la ville de Hyères, maintient une programmation ambitieuse.
Donner corps à l’art. Sous toutes ses formes. Nourrir le divertissement. Populaire. Sans être pieds et poings liés par l’acteur principal de ces derniers mois : la Covid-19. Un rude challenge que s’évertuent à relever Christian Traversa et toute son équipe du Casino des Palmiers à Hyères. Non sans nombreuses nuits blanches afin d’éviter l’écran noir...
« Tant que nous sommes en zone rouge, c’est compliqué de se projeter, précise le directeur. Avec la distanciation sociale, ce n’est pas viable. Sans, en revanche... » Tout est envisageable pour peu que le public avance masqué. Un public encore gâté cette saison avec près d’une quarantaine de rendez-vous. Car si Gad Elmaleh, Marc Antoine Lebret et Gus ont dû provisoirement jeter l’éponge, derrière, ça se bouscule au portillon...
« Au point que certaines dates affichent déjà complet. » Notamment celle du 4 octobre pour la pièce de théâtre, très courue, Le Temps qui reste de Philippe Lellouche.
Et du temps, il en restera pour rire, par exemple avec Arnaud Ducret, Virginie Hocq ou Alban Ivanov. Pour chanter et briser le silence avec Roch Voisine, Les Choeurs du Sud et l’enfant du pays, Jack
Troster. Du temps encore pour se trémousser avec la troupe Celtic Legends et Coverqueen.
Pour l’autodérision, de derrière ses élastiques, avec Yves Pujol et Noëlle Perna. Pour changer de voix, aussi, avec l’inimitable Erick Baert...
Un auditorium fort de places
« On fait en sorte d’être le plus éclectique possible poursuit le maître de cérémonie, sur ses gardes. J’espère vraiment que nous allons sortir de cette crise en novembre car, à cette période, nous aurons une représentation tous les trois jours... » Sans compter les dîners spectacles, chers aux visiteurs du soir. « Maintenus, même si ce n’est actuellement pas rentable. » Qu’importe, le Casino maintient le cap culturel. En collaboration notamment avec la municipalité, à la barre de sa propre programmation. Que l’auditorium de 600 places magnifie. De septembre à mai, pas question alors de s’endormir au creux du nid de l’ennui. Le jackpot culturel, comme avant, ne demandera qu’à allumer votre imaginaire. Et vous transporter sur d’autres rives...