Monaco-Matin

Le Casino des Palmiers abat ses atouts...

Malgré la crise sanitaire, l’établissem­ent, en partenaria­t avec la ville de Hyères, maintient une programmat­ion ambitieuse.

- RAPHAËL COIFFIER rcoiffier@nicematin.fr

Donner corps à l’art. Sous toutes ses formes. Nourrir le divertisse­ment. Populaire. Sans être pieds et poings liés par l’acteur principal de ces derniers mois : la Covid-19. Un rude challenge que s’évertuent à relever Christian Traversa et toute son équipe du Casino des Palmiers à Hyères. Non sans nombreuses nuits blanches afin d’éviter l’écran noir...

« Tant que nous sommes en zone rouge, c’est compliqué de se projeter, précise le directeur. Avec la distanciat­ion sociale, ce n’est pas viable. Sans, en revanche... » Tout est envisageab­le pour peu que le public avance masqué. Un public encore gâté cette saison avec près d’une quarantain­e de rendez-vous. Car si Gad Elmaleh, Marc Antoine Lebret et Gus ont dû provisoire­ment jeter l’éponge, derrière, ça se bouscule au portillon...

« Au point que certaines dates affichent déjà complet. » Notamment celle du 4 octobre pour la pièce de théâtre, très courue, Le Temps qui reste de Philippe Lellouche.

Et du temps, il en restera pour rire, par exemple avec Arnaud Ducret, Virginie Hocq ou Alban Ivanov. Pour chanter et briser le silence avec Roch Voisine, Les Choeurs du Sud et l’enfant du pays, Jack

Troster. Du temps encore pour se trémousser avec la troupe Celtic Legends et Coverqueen.

Pour l’autodérisi­on, de derrière ses élastiques, avec Yves Pujol et Noëlle Perna. Pour changer de voix, aussi, avec l’inimitable Erick Baert...

Un auditorium fort de  places

« On fait en sorte d’être le plus éclectique possible poursuit le maître de cérémonie, sur ses gardes. J’espère vraiment que nous allons sortir de cette crise en novembre car, à cette période, nous aurons une représenta­tion tous les trois jours... » Sans compter les dîners spectacles, chers aux visiteurs du soir. « Maintenus, même si ce n’est actuelleme­nt pas rentable. » Qu’importe, le Casino maintient le cap culturel. En collaborat­ion notamment avec la municipali­té, à la barre de sa propre programmat­ion. Que l’auditorium de 600 places magnifie. De septembre à mai, pas question alors de s’endormir au creux du nid de l’ennui. Le jackpot culturel, comme avant, ne demandera qu’à allumer votre imaginaire. Et vous transporte­r sur d’autres rives...

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Erick Baert

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