L’échappée belle d’Ineos
L’équipe Ineos-Grenadiers a sauvé l’honneur hier, avec le doublé de Kwiatkowski (vainqueur) et Carapaz, arrivés bras dessus, bras dessous. Roglic (Jumbo) a conservé le maillot jaune
L’équipe Ineos Grenadiers a sauvé l’honneur dans le Tour de France hier : le Polonais Michal Kwiatkowski a remporté la 18e étape, la dernière dans les Alpes, à La Roche-surForon (Haute-Savoie), au lendemain de l’abandon du vainqueur sortant, le Colombien Egan Bernal. Kwiatkowski est arrivé bras dessus bras dessous avec un autre coureur de la formation britannique, l’Equatorien Richard Carapaz, vainqueur du dernier Giro. Ce dernier, aux avant-postes dans les trois étapes alpines, se console en s’emparant du maillot à pois. Le porteur du maillot jaune, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo), a gardé intact son avantage de 57 secondes sur son dauphin et compatriote Tadej Pogacar, à trois jours de l’arrivée à Paris. Dans cette étape de 175 kilomètres, Ineos a obtenu son premier succès depuis le départ, son premier aussi dans une étape du Tour depuis la victoire du Britannique Geraint Thomas à L’Alpe d’Huez le 19 juillet 2018.
La première de Kwiatkowski
Champion du monde en 2014, Kwiatkowski (30 ans) a enlevé son premier succès d’étape dans le Tour qu’il dispute pour la 7e fois. Mais le Polonais, l’un des grands coureurs du peloton, a joué un rôle majeur dans les trois derniers succès (Froome, puis Thomas, Bernal enfin) de la formation britannique, anciennement Sky.
Dans le groupe des candidats au podium, l’Espagnol Mikel Landa a pris les devants. Mais l’allure dictée par Van Aert (Jumbo), transformé en grimpeur, a poussé plusieurs coureurs du top 10 (A. Yates, Uran, Valverde) à la rupture et provoqué l’échec de la tentative de Landa.
Roglic, titillé par Pogacar, a tenu à sortir en tête du secteur empierré mais les deux ont fini ensemble sur la ligne d’arrivée (4e et 5e).